06-01-2010
Paul Van Mulder : La Solitude d’un acteur de peep-show avant son entrée en scène
Il est toujours difficile de prendre la parole, surtout quand on a rien à dire, surtout quand on ne vous l’a jamais donnée… C’est pourtant ce qu’il veut faire… cet acteur de peep-show… ce soir… malgré tout… parler… raconter… Il y va de sa survie, de sa vérité. Alors avec toute l’énergie du désespoir, les mots, les phrases se construisent, et il offre malgré lui aux spectateurs un récit témoignant que toute vie, même la plus insignifiante renferme une humanité où chacun peut s’y retrouver.
Ce texte a été écrit dans un sentiment d’urgence. Car au-delà de la quête de ce personnage vers un désir de reconnaissance, un besoin d’amour, de parler de ses angoisses, il y a aussi un besoin viscéral de trouver sa place dans cette société. Il y a en toile de fond la dénonciation que la société fabrique de plus en plus d’exclus et engendre une nouvelle classe sociale : « les travailleurs pauvres », qui avec des salaires de plus en plus tirés vers le bas, ne peuvent plus que « survivre » et ne jamais accéder à leurs rêves.
C’est aussi de cela dont souffre ce personnage, ce travailleur précaire : une non-reconnaissance de son travail. Mais il s’accroche à ce petit boulot, comme à une bouée de sauvetage : il ne veut pas être complètement marginalisé, se retrouver à la rue. Alors, il accepte d’être humilié, de prester des heures supplémentaires non payées, il supporte le petit chef qui rend la vie encore plus difficile, car « si tu n’es pas content, la porte est grande ouverte. On n’a pas besoin de toi… »
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06-01-2010
Le Gardien de Phare – Georges Pierre Moreau
Le phare se dressait comme un « I »
Au large des côtes bretonnes
L’océan beuglait jour et nuit
Comme une vache qui moutonne!
Les coups de mer tonnaient un à un
Avec un bruit de canonnade
Le vent de norois chargé d’embruns
Postillonnait sa sérénade
Et les goélands aux abois
Goëlaient comme des putois!
Le gardien était jeune et beau
Il vivait seul. Pour se distraire
Il attrapait les bigorneaux
Au lasso… c’était sa manière
Et quand les ténèbres tombaient
Alors il allumait son phare
Et les pêcheurs, au loin, pensaient:
Le gardien à le jeu quelque part
Et les courlis dans leur dodo
Courlissaient vivement les rideaux!
Or un soir, seul dans son grand lit
Il contemplait avec tristesse
La grosse lanterne, et il se dit:
Ce qui manque ici, c’est une négresse!
Il en trouva une rapidement
Et ce fut un très beau mariage
La négresse était tout en blanc
Avec un lys à son corsage,
Et les homards sortant de leurs trous
S’homaraient comme des petits fous!
Mais bientôt jaloux, fou furieux,
Il la saisit, ce fut atroce
D’un seul coup il lui fit trois bleus
Et d’un autre, il lui fit trois gosses!
Puis saisissant à bras le corps
Sa petite femme en bois d’ébène
Il la balança par-dessus bord
En s’écriant: La mer est pleine
Et les morues, qu’avaient les foies
Moururent de peur toutes à la fois!
Mais stupeur le lendemain les flots
Étaient noirs… sitôt tout le monde
Pensa: C’est la faute aux bateaux
Qui jettent leur… ancre dans l’onde!
La vérité, moi je vous l’apporte
Notre négresse c’est notoire
Avait déteint et… la mère morte
Flottait maintenant dans la mer noire
Et le gardien désespéré
Se jeta… dans les mots croisés!
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03-01-2010
George Grie : Loneliness – 2009
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02-01-2010
173) Je ne dors pas pour rêver – Mahmoud Darwitch
Je ne dors pas pour rêver, lui dit-elle
Je dors pour t’oublier. Qu’il est bon de dormir seule,
sans tumulte et dans la soie.
Eloigne-toi que je te voie
solitaire, là-bas, pensant à moi quand je t’oublie.
Rien ne me fait mal dans ton absence,
la nuit ne griffe pas ma poitrine, ni tes lèvres.
Je dors sur mon corps tout entier,
tout entier, sans partage,
tes mains ne déchirent pas ma robe et tes pas
ne martèlent pas mon cœur comme une noisette
lorsque tu refermes la porte.
Rien ne me manque dans ton absence :
mes seins m’appartiennent. Mon nombril.
Mes tâches de rousseur. Mon grain de beauté
et mes mains et mes jambes m’appartiennent.
Tout en moi m’appartient
et pour toi, les images désirées,
prends-les donc pour meubler ton exil,
lève tes visions comme un dernier toast
et dis, si tu veux : ton amour est trépas.
Quand à moi, j’écouterai mon corps
avec le calme d’une médecin : rien, rien
ne me fait mal dans l’absence
si ce n’est la solitude de l’univers.
Traduction de Elias Sambar
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01-01-2010
Alexandre Buisse : Loneliness
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30-12-2009
Pénélope Frédérique Douet : Poussières de solitude
Genre : roman
Année : 2009 Edilivre
Résumé : Jeune veuve confrontée à la solitude après la mort de son mari, la narratrice va, au cours d’un voyage au Portugal et au hasard des rencontres, partager les expériences de personnes d’âge et de sexe différents. Que la solitude soit subie, qu’elle soit choisie, qu’elle prenne la forme de la fatalité, de l’attente ou de la réflexion, qu’elle soit d’amour ou de raison, elle touche indifféremment chaque individu à un moment ou à un autre de sa vie. Elle peut être souffrance mais aussi bien-être. Source de force ou de fragilité, elle ne laisse personne indifférent. Cette retraite sera pour elle une sorte d’étude de cas ouvrant une porte sur la réflexion pour construire l’avenir de ses enfants mais aussi son devenir de femme. Quels seront son bilan et son analyse dix ans plus tard ?
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30-12-2009
Sombre dimanche – Jean Marèze – François-Eugène Gonda – Rezsö Seress.
Sombre dimanche… Les bras tout chargés de fleurs
Je suis entré dans notre chambre le cœur las
Car je savais déjà que tu ne viendrais pas
Et j’ai chanté des mots d’amour et de douleur
Je suis resté tout seul et j’ai pleuré tout bas
En écoutant hurler la plainte des frimas …
Sombre dimanche…
Je mourrai un dimanche où j’aurai trop souffert
Alors tu reviendras, mais je serai parti
Des cierges brûleront comme un ardent espoir
Et pour toi, sans effort, mes yeux seront ouverts
N’aie pas peur, mon amour, s’ils ne peuvent te voir
Ils te diront que je t’aimais plus que ma vie
Sombre dimanche. »
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27-12-2009
Paul Henry – La vieille Femme – 1920
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26-12-2009
172) Solitude – Colette Peugniez
Il a perdu le fil des mots,
mais le fil du temps,
le fil conducteur des choses, il l’a trouvé…
Ciseaux vides des êtres mille fois rencontrés,
qui l’avez décousu, habité, comme un manteau vide,
Si le manteau peut vous servir, gardez-le
Si cet homme peut vous servir, gardez-le
Si le fil peut encore retenir un vieux secret qui s’est perdu
Laissez-le faire,
Mais si la nuit lui tombe de la tête
Ne vous baissez pas pour la ramasser,
S’il oublie qui vous êtes,
Pour s’asseoir seul, à la porte de n’importe quel endroit
S’il caresse dans son silence un cheval pur
Qui se souvient de moi
Si le cheval hennit, à la porte des villes où il passe
S’il frappe d’échos neufs le morne bruit des portes
A tout jamais fermées,
Si vous ne l’entendez pas, n’arrêtez pas le bruit
Pour le laisser passer,
Mais si cet homme voit à travers son image,
ressusciter le sens exact des choses
Si l’herbe haute pousse la porte des bars où il se trouve,
S’il se met à parler au col de son manteau
Comme à une trace vivante,
s’il sort dans la nuit seul…
laissez-le passer…
Lointains, 1960
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25-12-2009
Of Time and the City
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23-12-2009
Jean-Jacques Rousseau : Emile et Sophie ou Les solitaires
Sophie infidèle ! Les adeptes de L’Emile ne peuvent cacher leur désarroi.
Le grand livre de Rousseau s’était pourtant achevé dans le bonheur : deux jeunes mariés annoncent à leur précepteur la naissance de leur premier enfant. Mais L’Emile à peine achevé, Jean-Jacques entreprend de lui donner une suite, Emile et Sophie, où il entend éprouver son système éducatif, en exposant les époux aux cruautés du sort. Or, il aura suffi de quelques mois passés à Paris pour qu’Emile et Sophie voient leur couple se briser.
Faut-il conclure que, de l’aveu même de son auteur, l’éducation rousseauiste est un lamentable échec ? L’inachèvement d’Emile et Sophie – composé de deux lettres d’Emile à son vieux précepteur – permet de le penser. Il reste que les malheurs d’Emile et de Sophie traduisent avant tout les difficultés que rencontre Rousseau lorsqu’il tente de concilier l’amour et le mariage. Après avoir exploré les possibilités offertes par le ménage à trois de La Nouvelle Héloïse, il nous propose la passion condamnée d’Emile et Sophie.
Celle-ci possède le double avantage d’éliminer le tiers et de préserver la flamme des époux, mais à la condition que ceux-ci prouvent leur amour en se séparant à jamais.
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21-12-2009
2) Jaimes Rosales : La Soledad
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20-12-2009
Plaisir solitaire – Delphine Riffard
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19-12-2009
171) Charles Van Lerberghe – (1861-1907)
Au cœur solitaire du bonheur,
Devenu mon cœur même,
Quelle paix divine en ce jour,
Et quelle plénitude suprême !
Ô le rire adorable d’amour
De tout ce qui m’environne !
Autour de mon bonheur en fleur
Une abeille éternelle bourdonne…
Elle se clôt doucement et s’apaise,
Mon âme heureuse ;
Elle se tait,
La rose qui chantait.
La chanson d’Eve – 1904
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18-12-2009
Lobo solitario
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16-12-2009
Paul Auster : L’invention de la solitude – 1992
« Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l’a soustrait à la misère. Le décès du père n’a pas seulement libéré l’écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n’en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose le terrifiant cadeau du trépassé. » Là se trouve — Pascal Bruckner le note d’emblée dans sa lecture — la clef de voûte du système Auster. L’invention de la solitude est le premier livre du jeune écrivain, c’est aussi le livre fondateur de son oeuvre, son art poétique. Dans les deux parties — Portrait d’un homme invisible (le père) et le Livre de la mémoire —, Paul Auster interroge la mémoire familiale et met en place un univers que l’on retrouvera dans chacun de ses romans.
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16-12-2009
Solitaire – Elvis Presley
There was a man, a lonely man
Who lost his love, thru his indifference
A heart that cared that went unshared
Until it died within his silence
And Solitaire is the only game in town
And every road that takes him, takes him down
While life goes on around him everywhere
Hes playing Solitaire
And keeping to himself, begins to deal
And still the king of hearts is well concealed
Another losing games comes to an end
And deals them out again
A little hope goes up in smoke
Just how it goes, goes without saying
There was a man, a lonely man
Who would command the hand hes playing
And Solitaire is the only game in town
And every road that takes him, takes him down
While life goes on around him everywhere
Hes playing Solitaire
And keeping to himself, begins to deal
And still the king of hearts is well concealed
Another losing games comes to an end
And deals them out again
And Solitaire is the only game in town
And every road that takes him, takes him down
While life goes on around him everywhere
Hes playing Solitaire
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15-12-2009
Blog : Surprises
Être seul,
la douceur d’une pensée,
cette fleur abîmée,
la force d’une impatience,
un certain désespoir,
mais le petit homme s’allumait.
Un souvenir d’une photo,
ces mouvements de toi,
jeune femme qui traverse,
le boulevard St Germain
des roses à la main.
Un chapeau sur sa tête,
imprudent passager,
l’harmonie de cette fontaine,
sous ce soleil froid,
visitant ce quartier gai.
Une autre de son allure,
en parcours d’une marche,
un mouvement vers l’azur,
funeste veste,
une fenêtre sur le petit parc,
des ondes répartis,
vers le miroir d’une femme,
sur son chemin.
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13-12-2009
Solitude – 孤独
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12-12-2009
170) Seul – Blok Modisane (1923
Solitude terrible
Solitude
Comme un cri
en un cri solitaire
un cri sur la grève du rêve
cri d’angoisse, que nul ne peut entendre
mais vous m’entendez clair et fort :
vous écho vibrant ;
comme si je criais pour vous.
Je me parle à moi-même lorsque j’écris
hurle et crie pour moi-même
alors pour moi-même
je crie et hurle :
clamant une prière
criant des mots sans suite
sachant que de cette manière je dis
que le monde autour de moi vit encore ;
peut-être même
seulement pour crier et hurler.
Ou alors ne manque-t-il pas le contact direct
du musicien
ou bien es-il vrai que l’écrivain
crée (sauf la trinité formée par Dieu, sa machine et lui-même)
des silhouettes incestueuses
à chaque cri, à chaque hurlement
pour moi, crier et hurler
chercher pour trouve l’ami
sont déformations normales de la solitude.
Traduit de l’ancglais par Eldridge Mohamadou.
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11-12-2009
Solitude
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09-12-2009
Miryam : solitude
Dans cette belle terre de Bretagne, au ciel bas et lourd, où le vent fait frémir les herbes grises mouillées d’embruns, dans ce pays qu’a chanté le plus grand barde, Botrel… Une histoire à la lois simple et émouvante se déroule… La guerre et l’amour s’y partagent la vedette, et l’auteur a su décrire avec infiniment de talent les angoisses par où passent les héros — héros dans tous les sens — de ce merveilleux roman.
Le comte Yves de Plougonec craint que son nom ne s’éteigne : deux de ses fils sont entrés dans les ordres… Sa fille Jeffic ne va-t-elle pas entendre, elle aussi, la voix des cloîtres blancs ? Et ce Stéphane, cet homme fruste. aux réactions violentes, trouvera-t-il le bonheur dans la terre des marins bretons ?
Vous l’apprendrez en lisant cette oeuvre pleine d’émotion et où le style si particulier de Miryam se donne libre cours.
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04-12-2009
Solo
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02-12-2009
Comme un étranger dans la ville – Gilles Marchal
Comme un étranger dans la ville
Je suis plus seul qu’une ombre
Et ma voix ne parle qu’à moi
Les gens qui me regardent
N’ont pas de visage
Ils n’ont que l’ombre d’un regard.
Je veux aller où le soleil brille
A travers la pluie
Où un blouson sur mon dos me tient chaud
Echappant au vent du nord
Voguant au ciel d’été
Ou ricochant sur des vagues d’océan.
Je veux aller où le soleil brille
A travers la pluie
Où mon pauvre blouson
Me tient chaud
Echappant au vent du nord
Voguant au ciel d’été
Ou ricochant sur des vagues d’océan.
Comme un étranger dans la ville
Je suis plus seul qu’une ombre
Et ma voix ne parle qu’à moi
Mon cœur que cette ville
Ne connais pas
Mon cœur que cette ville.
Ne connais pas
Mon cœur que cette ville.
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02-12-2009
Retour au pays – Robin Hobb
4e de couverture : Un bateau vogue vers les Rivages Maudits avec, à son bord, des hommes et des femmes condamnés à l’exil sur des terres lointaines pour avoir trahi le Gouverneur Esclépius. Leur destination : le désert des Pluies – un pays à la végétation monstrueuse, aux eaux corrosives et aux sols fangeux. A peine débarqués, les passagers tentent d’organiser leur survie. Bientôt, la découverte d’une ville souterraine, peuplée d’apparitions extraordinaires et de sons envoûtants, les plonge dans un monde inconnu et pourtant étrangement familier… Des robinsonnades aux récits de civilisations perdues, Retour au pays emprunte à de nombreuses traditions littéraires pour bâtir, sous la forme d’un journal intime, une épopée captivante.
Mon avis : Je n’ai pas aimé. On retrouve dans ce texte les mêmes stéréotypes que dans le cinéma américain. La dame Carillon commande, les autres eux sont soit ses alliés soit « perdus « . L’élitisme ! C’est elle qui sauve la troupe et montre la voie. Le mythe du » sauveur » encore et toujours. Quand à la survie d’une cinquantaine de personnes dans des conditions aussi hostiles, c’est à voir…
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25-11-2009
La Route – Cormac Mac Carthy
Sujet : Après une catastrophe, nucléaire (?), un père et son fils cherchent, à travers un pays dévasté, à gagner le sud. Pour cela ils suivent une route, le long de laquelle ils doivent, éviter les anthropophages, les voleurs, lutter contre le froid, la faim, les cendres, la nuit… Au cours de leur trajet, ils ne trouvent que terres et arbres brulés, maisons pillées et villes désertes.
Style : Des phrases courtes, parfois sans verbe. Aucun chapitres, mais une succession de petits paragraphes. Aucune citation littéraire à aucun moment. De sempiternelles références religieuses. La récupération de vivres et de matériel dans un ketch (p. 198) fait penser à Robinson fouillant la goelette.
Impression : Se lit d’une traite. Vous tient en haleine.
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21-11-2009
La Solitude – Maryline
http://lagentiane.org/poemes/poem-0197.htm
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19-11-2009
Catherine Ribeiro – 1975
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18-11-2009
La Solitude lumineuse – Pablo Neruda
En 1928, Pablo Neruda est nommé consul à Colombo, Ceylan, puis à Singapour et Batavia. Accompagné de Kiria, sa fidèle mangouste, le poète chilien découvre les odeurs et les couleurs des rues asiatiques, les plaisirs et cauchemars de l’opium, la chasse à l’éléphant, le sourire paisible des Bouddhas… Neruda livre ses souvenirs colorés et poétiques d’un Orient colonial et se révèle comme un homme passionné, curieux de tout et de tous, et un merveilleux conteur.
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13-11-2009
Seule
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13-11-2009
Jean-Jacques Henner (1829-1905) : Solitude – 1886
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06-11-2009
Jean-Jacques Henner (1829-1905) – Solitude
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06-11-2009
Seul…
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25-10-2009
Henrich von Kleist – 1777-1811
Je ne puis être heureux qu’en ma seule société, parce qu’il m’est permis, là, d’être tout à fait moi.
Correspondance.
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20-10-2009
Solitude, solitudes
A travers l’objectif de mon appareil , j’ai voulu approcher ce qui me sépare de la solitude des autres, non pas pour un commentaire, une définition réductrice, mais bien plutôt pour l’identifier comme inséparable de notre histoire, de notre humanité. Solitude. Il faut aller au-devant de soi-même pour la découvrir, l’apercevoir dans la foule, dans les cafés, sur les trottoirs, dans les lieux de prière désaffectés, sur les banc des squares, sur les bords de Seine, dans la file d’attente chez le commerçant.
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20-10-2009
Parler seul – Jean Follain
Il arrive que pour soi
l’on prononce quelques mots
seul sur cette étrange terre
alors la fleurette blanche
le caillou semblable à tous ceux du passé
la brindille de chaume
se trouvent réunis
au pied de la barrière
que l’on ouvre avec lenteur
pour rentrer dans la maison d’argile
tandis que chaises, table, armoire
s’embrasent d’un soleil de gloire.
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13-10-2009
Thierry Cravant
« À peine sortie du couvent, Blanche se plie à un mariage forcé.
Les mauvaises langues disent que c’est une chance que la jeune fille ait trouvée un mari malgré son handicap…
Blanche ne voit pas les couleurs.
Pourtant le miracle du mariage ne lui rend point les couleurs de la vie.
Sitôt mariée, elle est conduite sur une terre isolée où seul Toumaï, un esclave, semble comprendre son désarroi ».
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13-10-2009
Helgé
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11-10-2009
Protégé : Philoctète – Jean-Pierre Siméon
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06-10-2009
Taneda Santôka
Sur mon bureau solitaire
la libellule
consent à se poser
Anthologie du poème court japonais, p. 146
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04-10-2009
Chauncey C. Loomis : Le Robinson de la banquise – 2007
Fasciné par le sort de sir John Franklin, disparu en 1845 avec ses cent vingt-huit hommesd’équipage (alors qu’il cherchait un passage entre l’Atlantique et le Pacifique, via l’archipel nord-canadien), l’Américain Charles Francis Hall va tenter d’en retrouver la trace. De 1860 à 1869, l’explorateur-enquêteur se rend en Arctique. Il y apprend les techniques de déplacement inuit, recueille les traditions orales des autochtones, découvre quelques restes de l’expédition Franklin.
En 1871, le gouvernement américain nomme Charles Francis Hall commandant d’une expédition scientifique, avec pour mission d’atteindre le pôle Nord. Le périple sera frappé au coin du tragique… Pris par les glaces le long de la côte nord-groenlandaise, le navire de Hall, le Polaris, se prépare à hiverner. Très vite, des tensions se font jour entre les différents membres de l’état-major. Hall tombe brusquement malade après avoir bu une tasse de café, et ne tarde pas à mourir, accusant, dans son délire, le médecin du bord de l’avoir empoisonné. Pour les membres de l’expédition, ce décès marque le début de nombreuses et dramatiques péripéties…
Cent ans après la mort de Charles Francis Hall, Chauncey C. Loomis organise une expédition au Groenland, afin d’exhumer le corps de l’explorateur et d’élucider le mystère. Dans Le RobinMm de la banquue, il s’appuie sur les journaux de bord de l’expédition et les rapports de l’enquête officiellement ouverte après le retour des compagnons de Hall, dans l’espoir de connaître le fin mot de l’histoire : Charles Francis Hall a-t-il vraiment été empoisonné à l’arsenic ?
Chauncey C. Loomis
Traduit de l’américain par Jean-François Chaix
en librairie le 1er octobre 2007
Collection biographies / aventures
380 pages / 15 x 21 cm
29 euros
ISBN: 2-916552-04-9
Diffusion & distribution : Rando-diffusion?
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01-10-2009
William-Adolphe Bougereau : Seule au monde
Le tableau dépeint une jeune femme au cheveux courts tenant un violon, sur un pont enjambant la Seine. Elle regarde vers sa gauche avec un air mélancolique. On distingue la cathédrale Notre-Dame de Paris à l’arrière plan, ainsi que ce qui semble être le Pont Royal. Le pont sur lequel la jeune femme se trouve est donc fort probablement le Pont de Solférino.
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01-10-2009
Seuls
Le thème : un matin , cinq enfants découvrent qu’ils sont seuls dans leur ville. Ils forment une petite bande.
J’ai aimé :
- le dessin à la Uderzo.
- l’idée.
Critique : Les aventures de ce premier tome sont un peu simplettes. Les enfants méritent mieux.
.
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11-09-2009
254
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01-09-2009
Protégé : Yosa Buson
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29-08-2009
Mâcon : morte depuis trois ans
Le corps d’une femme née en 1951, locataire d’un appartement du centre-ville de Mâcon (Saône-et-Loire), a été découvert mercredi dans (26 août) son logement, alors qu’elle était décédée depuis le début de l’année 2006, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Selon le substitut du procureur de Mâcon, Frédéric Jacques, le cadavre de cette femme a été découvert « complètement momifié », assis sur les toilettes de l’appartement, par un huissier, un serrurier et un policier venus après des impayés de loyer.
« Il n’y a pas d’éléments marquants laissant croire à une mort violente. Il n’y a donc pas lieu pour le moment de faire réaliser une autopsie », a expliqué M. Jacques.
De fait, aucune trace d’effraction ou de lutte n’a été relevée dans le logement. Les enquêteurs ont en revanche trouvé des documents et des courriers datant du début de l’année 2006, confirmant ainsi la période du décès estimée lors du premier examen médical.
« Une enquête de voisinage a débuté », qui visera également « à vérifier l’identité de cette femme d’une cinquantaine d’années », a précisé M. Jacques.
Aucun membre de la famille de la locataire ne s’était manifesté depuis le décès et les voisins ont déclaré aux enquêteurs qu’ils pensaient que cette femme avait déménagé.
Ses enfants, contactés par la police, ont quant à eux indiqué qu’ils n’avaient plus aucun contact avec leur mère depuis plus de huit ans.
Selon M. Jacques, il n’est « pas forcément exceptionnel, même si ça peut surprendre », que des personnes « +disparaissent+ parce qu’elles n’ont plus de contact avec les autres, et en arrivent à être complètement désocialisées ».
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28-08-2009
Jaycee Lee Dugard
- 1990 naissance.
-
1991-06-10 : Enlevée à South Lake Taho alors qu’elle se rend au point de ramassage du bus scolaire. Les kidnappeurs jettent la fillette dans leur voiture grise avant de prendre la fuite. L’enlèvement, qui a eu lieu à 200 mètres du domicile de la fillette, s’est déroulé sous les yeux de son beau-père, qui tente de suivre la voiture à vélo.
-
2009-08-27 : Se présente avec ses filles âgées de 15 et 11 ans, au poste de police de Concord, en Californie.
-
Les détails sur sa vie depuis son enlèvement restaient flous, mais il semble que la captive ait passé son temps en état d’esclavage, dissimulée dans des tentes, des remises ou des hangars, coupée du monde, selon la police. Elle s’est présentée en compagnie de Phillip Garrido, l’un de ses ravisseurs présumés.
-
Ce dernier, 58 ans, et sa femme, Nancy Garrido, 54 ans, ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête. Phillip Garrido est soupçonné de viol et d’actes pédophiles, a précisé Jimmie Lee, porte-parole du bureau du shérif du comté de Contra Costa.
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Le ravisseur présumé aurait fait deux enfants à la jeune fille enlevée. « Aucun de ces enfants n’a jamais été à l’école, ni vu un docteur », selon le shérif adjoint d’El Dorado, Fred Kollar. « Ils étaient tenus dans un état d’isolement total dans l’enceinte ». Le local disposait de l’électricité, d’une douche rudimentaire, « comme au camping ».
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Son kidnappeur avait déjà été condamné pour viol et été libéré sur parole en 1988 d’une prison d’Etat du Nevada, selon le département californien des Peines. Le couple est détenu à la prison du comté de Contra Costa, à Martinez.
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Les services d’application des peines de Californie ont expliqué avoir convoqué Phillip Garrido mercredi après avoir reçu des informations indiquant qu’il avait été vu en compagnie de deux enfants à l’université de Californie, à Berkeley. « L’interrogatoire qui a suivi (…) a conduit Garrido à révéler l’enlèvement de cette femme adulte », a indiqué le département californien des Peines. « Il a ensuite révélé que la femme était Jaycee Lee Dugard , et que les enfants étaient ceux de l’homme ».
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La femme qui s’est présentée à la police était en bonne santé, selon le lieutenant Les Lovell, qui avait enquêté sur la disparition en 1991. « Nous sommes sûrs à 99% que c’est elle », a déclaré Les Lovell, qui n’a pas précisé quand la femme s’était manifestée. Des tests ADN sont en cours pour confirmer son identité, a-t-il fait savoir, mais la jeune femme a déjà retrouvé sa mère jeudi matin, selon le porte-parole du FBI Joe Schadler.
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Le beau-père de Jaycee Lee Dugard a fait part de son soulagement à l’issue de la nouvelle. « La voir revenir vivante, la voir se rappeler de choses du passé, et de voir ces personnes arrêtées, c’est comme une triple victoire », a déclaré Carl Probyn. « Ca a détruit mon mariage. J’ai vécu l’enfer, jusqu’à hier j’étais suspect », a-t-il dit à l’Associated Press à son domicile d’Orange, en Californie.
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25-08-2009
Matsuo Bashô
La rosée blanche -
n’oublie jamais
son goût de solitude !
Anthologie du poème court japonais, p. 137
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24-08-2009
Besoin d’îles – Louis Brigand
Résumé : Louis Brigand souhaitait s’évader des conventions doctorales. Ce qu’il nous propose ici, c’est une vie de recherches racontée comme un voyage. Comment il découvre la mer d’Iroise. Comment il s’attache à toutes les terres émergées, avec une prédilection pour les îles provisoires, celles qui n’apparaissent que le temps d’une marée. Comment, de l’île, il passe à l’insularité, allant observer des gens qui, loin de toute mer, sont des îliens du fait de leur isolement. Comment cela l’entraîne en Sibérie, au Chili. Comment, enfin, nous assistons à la métamorphose de nos îles familières dont les populations s’éloignent et sont remplacées par des touristes amoureux. Terre de solitude, terre d’exil, terre d’autonomie, l’île nous parle à tous car elle nous parle de l’essentiel. Et Louis Brigand, avec beaucoup de sincérité et de simplicité – même si l’érudition n’est jamais loin -, évoque notre histoire commune.
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23-08-2009
Natascha Kampusch
Trois ans après s’être échappée du réduit souterrain où son ravisseur l’avait séquestrée pendant huit ans, Natascha Kampusch attire toujours l’attention des médias qui font état de nouveaux soupçons sur d’éventuels complices de ce kidnapping.
L’histoire de la jeune Autrichienne, enlevée le 2 mars 1998 à l’âge de 10 ans alors qu’elle se rendait à l’école dans la banlieue de Vienne et qui s’était libérée elle-même le 23 août 2006, a fait le tour du monde.
Son ravisseur, Wolfgang Priklopil, agent immobilier de 44 ans, s’est suicidé en se jetant sous un train, le soir même de la fuite de Natascha.
Elle sortait de huit années de séquestration dans le sous-sol d’un pavillon de Strasshof, à 25 kilomètres de la capitale autrichienne, où son ravisseur lui avait aménagé une pièce de 5 m2 et avec pour seul contact avec l’extérieur un poste de télévision.
Chouchou des médias dans les mois suivants son extraordinaire cavale – rendue possible grâce à un moment d’inattention de son ravisseur -, sa première interview télévisée avait été diffusée par plus de 120 chaînes dans le monde. Natascha Kampusch avait aussi brièvement animé une émission d’entretiens avec des personnalités sur une chaîne autrichienne câblée.
Depuis plusieurs mois cependant, elle se faisait plus discrète et insistait sur son droit à la vie privée.
Mais récemment, la commission d’enquête, constituée en février 2008 pour vérifier d’éventuelles erreurs ou négligences policières lors des investigations sur l’enlèvement, suggérait qu’il pourrait y avoir eu plusieurs ravisseurs.
Une fillette de 12 ans, témoin de l’enlèvement avait déjà dit en 1998 avoir vu deux hommes dans la camionnette blanche dans laquelle Natascha Kampusch avait été enlevée. Cet élément, négligé apparemment par les enquêteurs dans les semaines qui avaient suivi la réapparition de la victime, avait conduit la ministre de l’Intérieur à mettre en place cette commission d’enquête.
Kampusch elle-même a toujours défendu la thèse du ravisseur unique et a refusé de parler en public de ses relations avec lui pendant sa détention.
Le président de la commission, l’ex-président de la Cour constitutionnelle Ludwig Adamovich, a fait sensation récemment en déclarant au tabloïd Kronen Zeitung: « Il est concevable que sa période de captivité était meilleure que ce qu’elle avait vécu jusque là » ajoutant que la mère de la victime, Brigitta Sirny, « n’était pas une mère particulièrement affective ».
Mme Sirny a immédiatement annoncé qu’elle portait plainte contre lui.
Un autre membre de la commission, l’ex-président de la Cour suprême Johann Rzeszut, est encore allé plus loin dans un courriel au quotidien populaire Österreich en affirmant que la vie de Kampusch pourrait être en danger si Priklopil avait effectivement eu un complice.
« Nous ne craignons rien de plus que de lire un jour dans les journaux : +Natascha Kampusch victime d’un accident mortel+ », a-t-il écrit.
Même si la commission a pris soin de toujours parler d’hypothèses nécessitant des compléments d’enquête, elle fait passer la victime pour un suspect, estiment les avocats de la jeune femme, aujourd’hui âgée de 21 ans.
Kampusch vit maintenant dans son propre appartement à Vienne et rattrape son baccalauréat. Elle a hérité de la maison de Priklopil à Strasshof ainsi que de sa voiture. Plusieurs experts ont laissé entendre qu’elle pouvait souffrir du syndrome de Stockholm, selon lequel les victimes d’enlèvement finissent par développer de la sympathie pour leur ravisseur.
Dans une interview à la radio allemande NDR diffusée jeudi, elle s’est plainte de ne toujours pas pouvoir se sentir libre : « je dois constamment me défendre et justifier ma façon d’être et cela exige beaucoup d’énergie. Personne ne me laisse être moi-même » ajoutant ensuite « le ravisseur lui, m’a laissé être moi-même, d’une certaine manière ».
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