Archives pour novembre 2010

07-11-2010

Gustavo Adolfo Becquer (1836-1870)

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La solitude est très belle quand on a près de soi quelqu’un à qui le dire.
Lettres littéraires à une femme (1871)

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05-11-2010

Ismaïl Kadaré : L’hiver de la grande solitude

57338kadar.jpgPour la première fois de son œuvre, Ismail Kadaré aborde, en 1969, un pan capital de l’histoire contemporaine de son pays : le schisme survenu en 1960-1961 au sein du monde communiste avec, d’un côté, Pékin et Tirana, de l’autre le bloc soviétique « révisionniste ». Sa première version de L’Hiver de la grande solitude achevé en 1971, paraît au printemps de 1973, au moment où le régime déclenche une campagne contre les milieux intellectuels. Elle soulève un tollé. Éloigné de Tirana en 1975, Kadaré est frappé d’une interdiction de publier tout nouveau roman. Il propose alors une seconde version, augmentée, qui paraît en 1978, sous un titre plus sobre, Le Grand Hiver. Cette nouvelle mouture comporte des passages qui laissent penser que le peuple fait bloc derrière ses dirigeants. Ces passages disparaissent dans la version établie dans le présent volume laquelle constitue, grosso modo, un retour à la version originelle.
Le livre s’ouvre et se referme sur la même image d’une tempête qui malmène les antennes sur les toits, antennes par lesquelles le chant du monde atteint tous les foyers et que l’on redresse après la bourrasque comme si le vent de l’Histoire, en définitive, était impuissant à changer le cours de la vie, celle de l’homme éternel. Le succès de ce roman à sa parution en Occident tint pour partie au tableau général qu’il donnait de la sombre Olympe du monde communiste, une Olympe déchirée qui n’hésitait pas à faire couler le sang et à répandre la terreur.

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02-11-2010

Geraldine Brooks : La Solitude du docteur March

57332march.jpgDans le Massachusetts, à Concord, un homme quitte femme et enfants pour s’engager auprès des nordistes. Un père aimant, mari fidèle et abolitionniste convaincu : le docteur March.

Enrôlé comme aumônier, March va bientôt voir ses certitudes ébranler par les atrocités commises sur le champ de bataille. Mais rien n’aurait pu le préparer à retrouver celle qu’il n’a jamais pu oublier : la belle et douce Grace, une esclave rencontrée vingt ans plus tôt…

Entre attirance tragique et culpabilité dévorante, engagements humanistes et devoirs familiaux, lynchages publics et mise à sac de plantations, March va devoir affronter des épreuves qui le changeront à jamais. Seul face à lui-même, sur une terre où s’effacent les frontières entre le bien et le mal…

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