19-09-2010
Gustave Flaubert (1821-1880)
Or (c’est la conclusion) je suis résigné à vivre comme j’ai vécu, seul, avec une foule de grands hommes qui me tiennent lieu de cercle, avec ma peau d’ours, étant un ours moi-même, etc. Je me fiche du monde, de l’avenir, du qu’en dira-t-on, d’un établissement quelconque, et même de la renommée littéraire, qui m’a jadis fait passer tant de nuits blanches à la rêver. Voilà comme je suis ; tel est mon caractère. Lettre à sa mère le 15 décembre 1850, de Constantinople
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
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