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Archives pour août 2010
29-08-2010
Ellen Burstyn (°1932 -) actrice américaine
Quelle agréable surprise que de découvrir combien la solitude peut être une bonne compagne.
Posté par Jean dans Vacuité | 3 Commentaires »
28-08-2010
Charles Cros (1842-1888)
Feuilles, tombez sous la fureur du vent
Et sous la pluie atroce de novembre.
Toute splendeur, à la fin, se démembre.
L’eau, trouble, perd son reflet décevant.
Ainsi s’en va tout mon bonheur d’avant.
Les doux retraits de mon âme charmée
Sont dénudés, sans oiseaux. L’avenir
Et mes projets, forte et brillante armée,
Sont en déroute à ton seul souvenir,
Ô ma maîtresse absolument aimée !
J’ai tant vécu dans ton charme énervant,
Comme nourri de gâteaux de gingembre,
Comme enivré de vétyver et d’ambre !
Et, rassuré, je m’endormais souvent
Sur tes beaux seins, tiède ivoire vivant.
Moi, j’aurais cru ta voix accoutumée ;
Le sort brutal voulut la démentir.
Car il mentait ton long regard d’almée !…
Mais je n’ai pas, certes, de repentir,
Ô ma maîtresse absolument aimée !
Et maintenant, seul comme en un couvent,
J’attends en vain le sommeil dans ma chambre,
Ta silhouette adorable se cambre
Dans ma mémoire. Et je deviens savant
À m’enivrer des drogues du Levant,
Que ma ferveur soit louée ou blâmée,
Je veux t’aimer, n’ayant meilleur loisir.
Tu resteras en moi comme un camée,
Comme un parfum chaud qui ne peut moisir,
Ô ma maîtresse absolument aimée !
ENVOI
Monde jaloux de ma vie embaumée,
Enfer d’engrais, de charbon et de cuir,
Je hais tes biens promis, sale fumée !…
Pour ne penser qu’à toi, toujours, où fuir
Ô ma maîtresse absolument aimée ?
Le Coffret de santal, Poésie/Gallimard n° 77 p. 136
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27-08-2010
Serge Lama : Vivre tout seul
Je veux vivre, tout seul
Libre comme un oiseau sur son fil
Sans famille, sans femme et sans amis.
Je veux vivre, tout seul
Rien que moi de face et de profil
Sans visa, sans papiers et sans pays.
J’en ai marre
De toujours faire le beau,
De sourire quand j’ai mal dans mon cœur.
J’en ai marre
Je veux monter plus haut,
A l’abri des chiens et des chasseurs.
Je veux vivre, tout seul
Comme un émigrant, comme un reptile
Sans visa, sans papier et sans pays.
Je veux vivre, tout seul
Libre comme un poète en exil
Sans famille, sans femme et sans amis.
Certain soir,
Je trouve sur ta peau
Quelque chose qui ressemble au bonheur.
Mais hélas,
Tu t’endors aussitôt.
Le matin tu te lèves à 8 heures.
Je veux vivre, tout seul
Libre comme un oiseau sur son fil
Sans famille, sans femme et sans amis.
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25-08-2010
Y, Le denier homme (tome 4) : Stop/Encore.
Contient les épisodes 18 à 23
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22-08-2010
Jean Yanne (1933-2003)
La solitude, c’est l’impossibilité de vivre seul.
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21-08-2010
Lucien Becker (1911-1984) : La Solitude est partout
Au-dessus de la terre, il y a une chambre
où la solitude et le papier peint sont éternels.
Quand je n’y suis pas, des femmes de clarté
vont au-devant du jour ou de l’armoire
et, dès que je rentre, rejoignent mes yeux.
Gardiennes de secrets, elles revivent en moi
comme un buisson éperdu de printemps.
Le cœur s’enfonce dans le corps
tiède de pleurs, de plantes et de sources.
La voix n’a plus d’ombre, ni de retard
et monte comme une lame ensanglantée
de la terre entr’ouverte par le ciel.
Une grande amertume envahit la fenêtre
qui dénude le front avec un reste de jour
en y laissant la cicatrice des veines
et partout le rire jaillit des bouteilles.
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20-08-2010
Françoise Hardy : Tous les garçons et les filles – 1962
Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c’est d’être heureux
Et les yeux dans les yeux
Et la main dans la main
Ils s’en vont amoureux
Sans peur du lendemain
Oui mais moi je vais seule
Dans la rue l’âme en peine
Oui mais moi je vais seule
Car personne ne m’aime
Mes jours comme mes nuits
Sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d’ennuis
Personne ne murmure je t’aime à mon oreille
Tous les garçons et les filles de mon âge
Font ensemble des projets d’avenir
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que aimer veut dire
Et les yeux dans les yeux
Et la main dans la main
Ils s’en vont amoureux
Sans peur du lendemain
Oui mais moi je vais seule
Dans la rue l’âme en peine
Oui mais moi je vais seule
Car personne ne m’aime
Mes jours comme mes nuits
Sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d’ennuis
Oh quand pour moi brillera le soleil
Comme les garçons et les filles de mon âge
J’connaîtrais bientôt ce qu’est l’amour
Comme les garçons et les filles de mon âge
Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans les yeux
Où la main dans la main
J’aurais le cœur heureux
Sans peur du lendemain
Le jour où je n’aurais plus du tout
L’âme en peine
Le jour où moi aussi
J’aurais quelqu’un qui m’aime
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20-08-2010
Jørn Riel : Une épopée littéraire
Comment ce rustre de Fjordur, l’Islandais, s’y prend-il pour tricher aux cartes avec l’aide de Miss Dietrich, sa chienne préférée, surtout quand on sait qu’elle a perdu la voix?
Comment le Grand Désert Arctique, le froid extrême, la solitude la plus absolue, font-ils de Petit Pedersen, moche et bourré de complexes, un vrai géant, une force de la nature, un chasseur de premier ordre, bref un authentique héros polaire?
Comment trente-huit boîtes à sardines, dont une accidentellement transpercée par une balle perdue, ont-elles pu sauver un chef-d’œuvre de la littérature mondiale?
Comment le capitaine Olsen, d’ordinaire si avisé, en est-il arrivé, en négligeant une banale histoire de rat, à devoir bouffer sa casquette?
Jørn Riel répond à tout cela et nous dit bien d’autres choses encore sur ses héros, les derniers trappeurs des compagnies de chasse qu’il a bien connus là-bas, au Groenland, il y a un demi-siècle.
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18-08-2010
Y, Le denier homme (tome 3) : Un petit Pas.
Regroupe les épisodes 11 à 17.
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15-08-2010
Georges Duhamel (1884-1966)
Il faut, à certaines heures, que l’homme soucieux, anxieux, tourmenté, se retire dans la solitude, et qu’il ouvre un livre pour y rechercher un principe d’intérêt, un thème de divertissement, une raison de réconfort et d’oubli.
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13-08-2010
Alfredo Le Pera/ Carlos Gardel : Solitude
Qu’on ne me dise pas que
Tu m’as déjà sorti
Du bonheur de ta vie
Pour rêver ton appel impossible mon
Cœur exige le mensonge.
Je ne veux pas qu’on sache
Combien amère et profonde est
Mon éternelle solitude…
Passent les heures, traîne l’aiguille des minutes mon
Cauchemar est un lent tic-tac.
Dans l’ombre douloureuse de ma chambre guettant
Ses pas qui ne reviendront pas je
Crois parfois qu’ils n’osent entrer
Mais personne, elle ne vient pas,
Illusion des mes rêves elle
S’évanouit ne laissant qu’apparences
Cendres, sur mon cœur.
Sur le cadran argenté de l’horloge les
Heures agonisantes refusent de passer,
Défilé de silhouettes étranges me
Contemplant d’un regard
Moqueur, interminable procession
Avec leurs grimaces elles se perdent dans
L’oubli emportant cette bouche que je possédais seule
Me reste l’angoisse et la douleur.
Traduction Jean-Pierre Balpe
Les Poètes du Tango, par Henri Deloy et Saül Yurkievich Poésie/ Gallimard n° 422 p. 141
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13-08-2010
Henry David Thoreau (1817-1862) : Walden ou la vie dans les bois – 1854
Récit des deux ans, deux mois et deux jours passés seul par Thoreau dans une forêt. Il y évoque les effets positifs de la vie en solitaire et les rencontres faites dans ce bois. Notamment, celle d’un jeune bûcheron canadien-français tranquille et solitaire, comme lui.
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11-08-2010
Y, Le denier homme (2) : Un petit Coin de Paradis.
Contient les épisodes 6 à 10.
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08-08-2010
Marilyn Monroe (1926 Norma Jeane Mortenson-1962)
Il vaut mieux être malheureux seul qu’avec quelqu’un.
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07-08-2010
Louis Aragon (1887-1982)
C’était un temps de solitude
O long carême des études
Où tout à son signe est réduit
Aux constellations la nuit
La vie affaire de mémoire
De chiffres blancs au tableau noir
Et lorsqu’on mourait à Viny
Moi j’apprenais l’anatomie
J’avais l’homme abstrait pour domaine
Or les récits des Téramène
Fallait-il deux fois qu’on les tue
Transformaient les morts en statues
De toujours les grands mots m’irritent
Et ces millions d’Hippolyte
Ils étaient sur leurs chars et moi
J’avais quatre-vingts francs par mois
Pardonnez-moi cette amertume
Mais l’âge d’aimer quand nous l’eûmes
Comme le regain sous la faux
Tout y sonnait morte et faux
Et qu’opposer sinon nos songes
Au pas triomphant du mensonge
Nous qui n’avions pour horizon
Qu’hypocrisie et trahison
La guerre on la voit à l’envers
Et vienne le troisième hiver
Petit verre des condamnés
Est-ce que c’est pour cette année
Le ciel déjà prend goût de terre
Puisqu’on est des morts sursitaire
Tous les calculs que nous ferons
Auront une balle en plein front
Comment croire ce qu’on enseigne
J’ai touché pourtant ce qui saigne
J’ai vu frémir j’ai dû fermer
De mes doigts des yeux bien-aimés
D’autres les ont à la taverne
J’eus moi mes vingt ans en caserne
Enfant maigre habillé de bleu
Rêvant beaucoup et mangeant peu
C’était le Paris de l’An Mille
Adieu ma vie adieu ma ville
Pont Alexandre pâle et beau
Le soir comme un vers de Rimbaud
Ma Tour au loin qui semble un air
Renouvelé d’Apollinaire
Se peut-il que je vous oublie
O palefreniers de Marly
J’ai laissé mon cœur à la traine
Dans les bosquets de Cour-la-Reine
Je ne vous reverrai jamais
Fleurir marronniers que j’aimais
Je pars et je vous abandonne
Longs quais de pierre sans personne
Veillant sur le fleuve profond
Où les désespérés s’en vont
Il paraît que je pars me battre
Adieu Paris mon grand théâtre
Adieu viaduc de Passy
Adieu tout ce qu’on voit d’ici
Les deux rives fuyant à l’amble
Ce qui se cache et ce qui tremble
Les jardins du Trocadéro
Et le ver luisant du métro
Le roman inachevé, Poésie n° 7, Gallimard, p. 50
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06-08-2010
Hugo Lapointe : Célibataire – 2004
Célibataire
J’commence à m’y faire
À sortir tous les soirs
Rencontrer, boire et rentrer tard
J’ai vécu ces dernières années
Des nuits chaudes non censurées
Je fais la cour sans préalable
Je fais l’amour comme un nomade
Célibataire
J’commence à m’y plaire
Je n’ai rien d’un solitaire
P’t'être que j’ai seulement besoin d’air
(refrain)
Je me sens devenir vieux garçon
Sans être en manque d’émotion
L’amitié, les femmes, la musique
La liberté c’est poétique
J’aime mieux quand personne ne m’attend
Je suis en retard trop souvent
Je préfère prendre mon temps…
Et une célibataire de temps en temps!
Célibataire
Y’a pas de quoi sans faire
On est jamais seul sur la terre
Les amis c’ta ça que ça sert
Je veux vivre les prochaines années
À faire l’amour et m’amuser
Je n’ai qu’une seule vie à vivre,
Pas question que j’me prive
Célibataire
C’est le critère pour me plaire
Je n’ai rien d’un solitaire
P’t'être que j’ai seulement besoin d’air
(refrain)
Je me sens devenir vieux garçon
Sans être en manque d’émotions
L’amitié, les femmes, la musique
La liberté c’est poétique
J’aime mieux quand personne ne m’attend
Je suis en retard trop souvent
Je préfère prendre mon temps…
Et une célibataire de temps en temps!
Bien sûr j’aimerais trouver l’âme soeur
Et redéfinir mon bonheur
Quelqu’un avec qui partager
Mes peines, mes joies et ma fierté
Je n’suis pas un très bon menteur
Quand je parle avec mon coeur
Dites-moi qui veux consoler
Un manque d’amour en liberté
Consoler
Un célibataire
Qui commence à s’y faire
À sortir tous les soirs
Rencontrer, boire et rentrer tard
(refrain)
Je me sens devenir vieux garçon
Sans être en manque d’émotion
L’amitié, les femmes, la musique
La liberté c’est poétique
J’aime mieux quand personne ne m’attend
Je suis en retard trop souvent
Je préfère prendre mon temps…
Et une célibataire de temps en temps!
Prendre mon temps
Et une célibataire de temps en temps!
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04-08-2010
Y, Le Dernier Homme (1) : No man’s land
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01-08-2010
Milan Kundera (1929-
Solitude : douce absence de regards. L’Immortalité
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