Stéphane Mallarmé (1842-1898) : Salut
31 juil
Rien, cette écume, vierge vers À ne désigner que la coupe; Telle loin se noie une troupe De sirènes mainte à l’envers. Nous naviguons, ô mes divers Amis, moi déjà sur la poupe Vous l’avant fastueux qui coupe Le flot de foudres et d’hivers; Une ivresse belle m’engage Sans craindre même son tangage De porter […]