Archive | juin 2010

Julien Green (1900-1998) : Journal 1935-1939

27 juin

Je voudrais écrire pour celui qui est seul. Le Livre de Poche n° 3704 p. 252

Sybille Rembard : Artichaut de l’espoir – 1997

26 juin

Patauger dans une mare noire, fine Suivant le chant du corbeau Qui nous ronge au plus profond de notre âme Rouge Comme un éclat rubis d’une mouette blessée Je t’ai cueilli le jour de tes rubicondes solitudes Comme un soupir qui s’éparpille dans la lenteur Jaune La vie débute au chant du coq Désormais je […]

Joe Dassin : Ça m’avance à quoi ? – 1966

25 juin

Chaque fois que j’y pense, Ça m’avance à quoi? Dis, ça m’avance à quoi? Si, j’en rêve, oh oh whoh Car j’en crève, oh oh whoh De rester sans toi Passer d’une pièce à l’autre, Ça m’avance à quoi? Dis, ça m’avance à quoi? Quand en deux places, oh oh whoh Dans l’espace, oh oh […]

Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) : Terre des hommes

20 juin

Nul n’échappe dans la solitude à ces retours. L’autre se réveillait en lui, sans prévenir.

François Coppée (1842-1908)

19 juin

Elle sait que l’attente est un cruel supplice, Qu’il doit souffrir déjà, qu’il faut qu’elle accomplisse Le serment qu’elle a fait d’être là, vers midi. Mais, parmi les parfums du boudoir attiédi, Elle s’est attardée à finir sa toilette. Et devant le miroir charmé qui la reflète, Elle s’impatiente à boutonner son gant ; Et […]

Emilio Prados (1899-1962)

13 juin

Solitude, nuit à nuit je te construis.

Stefan Zweig (1881-1942) : Amok ou le fou de Malaisie – 1922

13 juin

… sans argent, sans montre, sans illusions, je tournai le dos à l’Europe, et je n’éprouvais pas la moindre tristesse lorsque nous sortîmes du port. « Je m’assis sur le pont, comme vous voilà en ce moment, comme tous les autres, et j’aperçus un jour la Croix du Sud et les palmiers, et mon cœur s’épanouit. […]

Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) : Terre des hommes – 1939

6 juin

« Les hommes seuls bâtissent leur solitude. » Dans un monde où la vie rejoint si bien la vie, où les fleurs dans le lit même du vent se mêlent aux fleurs, où le cygne connaît tous les cygnes, les hommes seuls bâtissent leur solitude.

Katia Granoff (1895-1989) : Les Fleurs n’ont plus de jardinier

5 juin

Tu me chargeais les bras de roses Que tu coupais en ce jardin Où tu gardais mon âme enclose Quand je partais dans le matin L’âme, je ne l’ai pas reprise… Les fleurs n’ont plus de jardinier. Seule, je prends la route grise Où tu venais m’accompagner. Mémoire Chemin de ronde, 10/18 p. 41

Chawki |
Une autre vision du monde |
Y'en A Marrrrrre |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | rednoize propaganda
| La vie d'une copropriété
| DES BOUTS DE NOUS...