Antonio Fontanesi : Solitudine – 1875
31 jan
30 jan
Des hameaux éloignés retiennent ma compagne. Hélas ! Dans ces forêts qui peut se plaire encor ? Flore même à présent déserte la campagne Et loin de nos bergers l’amour a pris l’essor. Doris vers ce coteau précipitait sa fuite, Lorsque de ses attraits je me suis séparé : Doux zéphyr ! si tu sors […]
27 jan
Je comprends la solitude mieux que quiconque, c’est pourquoi je réponds à toutes les lettres, et quand vous parlez d’une indigence de rapports humains je me rappelle les époques et les lieux qui ne donnaient pas la vie. Faut-il que vous restiez là ? On devrait avoir le courage de quitter les endroits vides ou […]
24 jan
La solitude est un chien du cœur et j’ai perdu la laisse. Sentiments provisoires. .
24 jan
Napoléon III acheta cette toile au salon de 1866.
23 jan
S’accrocher à ta voix coulant du récepteur Oublier les jours tristes où grandit cette attente Laisser aller ses rêves au fil des silences ou Intonations aimées. Sourire, rire, être émue Trouver de la quiétude dans ta fausse présence Une impression de toi, un vide presque tût Doux instants partagés par cet infime lien Ecouter cette […]
9 jan
J’ai vu ce couple au déclin du jour je ne sais dans quel quartier Nous avions fait un détour au-dessus de Nice avec la voiture La ville mauve en bas allumait peu à peu ses devantures Ces enfants se tenaient par la main comme sur une peinture Histoire de les regarder je me serais arrêté […]
6 jan
Il est toujours difficile de prendre la parole, surtout quand on a rien à dire, surtout quand on ne vous l’a jamais donnée… C’est pourtant ce qu’il veut faire… cet acteur de peep-show… ce soir… malgré tout… parler… raconter… Il y va de sa survie, de sa vérité. Alors avec toute l’énergie du désespoir, les […]
6 jan
Le phare se dressait comme un « I » Au large des côtes bretonnes L’océan beuglait jour et nuit Comme une vache qui moutonne! Les coups de mer tonnaient un à un Avec un bruit de canonnade Le vent de norois chargé d’embruns Postillonnait sa sérénade Et les goélands aux abois Goëlaient comme des putois! Le gardien […]
2 jan
Je ne dors pas pour rêver, lui dit-elle Je dors pour t’oublier. Qu’il est bon de dormir seule, sans tumulte et dans la soie. Eloigne-toi que je te voie solitaire, là-bas, pensant à moi quand je t’oublie. Rien ne me fait mal dans ton absence, la nuit ne griffe pas ma poitrine, ni tes lèvres. […]