19-12-2009

171) Charles Van Lerberghe – (1861-1907)

Au cœur solitaire du bonheur,
Devenu mon cœur même,
Quelle paix divine en ce jour,
Et quelle plénitude suprême !

Ô le rire adorable d’amour
De tout ce qui m’environne !
Autour de mon bonheur en fleur
Une abeille éternelle bourdonne…

Elle se clôt doucement et s’apaise,
Mon âme heureuse ;
Elle se tait,
La rose qui chantait.

La chanson d’Eve – 1904

Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0

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