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Archives pour décembre 2009
30-12-2009
Pénélope Frédérique Douet : Poussières de solitude
Genre : roman
Année : 2009 Edilivre
Résumé : Jeune veuve confrontée à la solitude après la mort de son mari, la narratrice va, au cours d’un voyage au Portugal et au hasard des rencontres, partager les expériences de personnes d’âge et de sexe différents. Que la solitude soit subie, qu’elle soit choisie, qu’elle prenne la forme de la fatalité, de l’attente ou de la réflexion, qu’elle soit d’amour ou de raison, elle touche indifféremment chaque individu à un moment ou à un autre de sa vie. Elle peut être souffrance mais aussi bien-être. Source de force ou de fragilité, elle ne laisse personne indifférent. Cette retraite sera pour elle une sorte d’étude de cas ouvrant une porte sur la réflexion pour construire l’avenir de ses enfants mais aussi son devenir de femme. Quels seront son bilan et son analyse dix ans plus tard ?
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30-12-2009
Sombre dimanche – Jean Marèze – François-Eugène Gonda – Rezsö Seress.
Sombre dimanche… Les bras tout chargés de fleurs
Je suis entré dans notre chambre le cœur las
Car je savais déjà que tu ne viendrais pas
Et j’ai chanté des mots d’amour et de douleur
Je suis resté tout seul et j’ai pleuré tout bas
En écoutant hurler la plainte des frimas …
Sombre dimanche…
Je mourrai un dimanche où j’aurai trop souffert
Alors tu reviendras, mais je serai parti
Des cierges brûleront comme un ardent espoir
Et pour toi, sans effort, mes yeux seront ouverts
N’aie pas peur, mon amour, s’ils ne peuvent te voir
Ils te diront que je t’aimais plus que ma vie
Sombre dimanche. »
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27-12-2009
Paul Henry – La vieille Femme – 1920
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26-12-2009
172) Solitude – Colette Peugniez
Il a perdu le fil des mots,
mais le fil du temps,
le fil conducteur des choses, il l’a trouvé…
Ciseaux vides des êtres mille fois rencontrés,
qui l’avez décousu, habité, comme un manteau vide,
Si le manteau peut vous servir, gardez-le
Si cet homme peut vous servir, gardez-le
Si le fil peut encore retenir un vieux secret qui s’est perdu
Laissez-le faire,
Mais si la nuit lui tombe de la tête
Ne vous baissez pas pour la ramasser,
S’il oublie qui vous êtes,
Pour s’asseoir seul, à la porte de n’importe quel endroit
S’il caresse dans son silence un cheval pur
Qui se souvient de moi
Si le cheval hennit, à la porte des villes où il passe
S’il frappe d’échos neufs le morne bruit des portes
A tout jamais fermées,
Si vous ne l’entendez pas, n’arrêtez pas le bruit
Pour le laisser passer,
Mais si cet homme voit à travers son image,
ressusciter le sens exact des choses
Si l’herbe haute pousse la porte des bars où il se trouve,
S’il se met à parler au col de son manteau
Comme à une trace vivante,
s’il sort dans la nuit seul…
laissez-le passer…
Lointains, 1960
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25-12-2009
Of Time and the City
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23-12-2009
Jean-Jacques Rousseau : Emile et Sophie ou Les solitaires
Sophie infidèle ! Les adeptes de L’Emile ne peuvent cacher leur désarroi.
Le grand livre de Rousseau s’était pourtant achevé dans le bonheur : deux jeunes mariés annoncent à leur précepteur la naissance de leur premier enfant. Mais L’Emile à peine achevé, Jean-Jacques entreprend de lui donner une suite, Emile et Sophie, où il entend éprouver son système éducatif, en exposant les époux aux cruautés du sort. Or, il aura suffi de quelques mois passés à Paris pour qu’Emile et Sophie voient leur couple se briser.
Faut-il conclure que, de l’aveu même de son auteur, l’éducation rousseauiste est un lamentable échec ? L’inachèvement d’Emile et Sophie – composé de deux lettres d’Emile à son vieux précepteur – permet de le penser. Il reste que les malheurs d’Emile et de Sophie traduisent avant tout les difficultés que rencontre Rousseau lorsqu’il tente de concilier l’amour et le mariage. Après avoir exploré les possibilités offertes par le ménage à trois de La Nouvelle Héloïse, il nous propose la passion condamnée d’Emile et Sophie.
Celle-ci possède le double avantage d’éliminer le tiers et de préserver la flamme des époux, mais à la condition que ceux-ci prouvent leur amour en se séparant à jamais.
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21-12-2009
2) Jaimes Rosales : La Soledad
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20-12-2009
Plaisir solitaire – Delphine Riffard
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19-12-2009
171) Charles Van Lerberghe – (1861-1907)
Au cœur solitaire du bonheur,
Devenu mon cœur même,
Quelle paix divine en ce jour,
Et quelle plénitude suprême !
Ô le rire adorable d’amour
De tout ce qui m’environne !
Autour de mon bonheur en fleur
Une abeille éternelle bourdonne…
Elle se clôt doucement et s’apaise,
Mon âme heureuse ;
Elle se tait,
La rose qui chantait.
La chanson d’Eve – 1904
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18-12-2009
Lobo solitario
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16-12-2009
Paul Auster : L’invention de la solitude – 1992
« Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l’a soustrait à la misère. Le décès du père n’a pas seulement libéré l’écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n’en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose le terrifiant cadeau du trépassé. » Là se trouve — Pascal Bruckner le note d’emblée dans sa lecture — la clef de voûte du système Auster. L’invention de la solitude est le premier livre du jeune écrivain, c’est aussi le livre fondateur de son oeuvre, son art poétique. Dans les deux parties — Portrait d’un homme invisible (le père) et le Livre de la mémoire —, Paul Auster interroge la mémoire familiale et met en place un univers que l’on retrouvera dans chacun de ses romans.
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16-12-2009
Solitaire – Elvis Presley
There was a man, a lonely man
Who lost his love, thru his indifference
A heart that cared that went unshared
Until it died within his silence
And Solitaire is the only game in town
And every road that takes him, takes him down
While life goes on around him everywhere
Hes playing Solitaire
And keeping to himself, begins to deal
And still the king of hearts is well concealed
Another losing games comes to an end
And deals them out again
A little hope goes up in smoke
Just how it goes, goes without saying
There was a man, a lonely man
Who would command the hand hes playing
And Solitaire is the only game in town
And every road that takes him, takes him down
While life goes on around him everywhere
Hes playing Solitaire
And keeping to himself, begins to deal
And still the king of hearts is well concealed
Another losing games comes to an end
And deals them out again
And Solitaire is the only game in town
And every road that takes him, takes him down
While life goes on around him everywhere
Hes playing Solitaire
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15-12-2009
Blog : Surprises
Être seul,
la douceur d’une pensée,
cette fleur abîmée,
la force d’une impatience,
un certain désespoir,
mais le petit homme s’allumait.
Un souvenir d’une photo,
ces mouvements de toi,
jeune femme qui traverse,
le boulevard St Germain
des roses à la main.
Un chapeau sur sa tête,
imprudent passager,
l’harmonie de cette fontaine,
sous ce soleil froid,
visitant ce quartier gai.
Une autre de son allure,
en parcours d’une marche,
un mouvement vers l’azur,
funeste veste,
une fenêtre sur le petit parc,
des ondes répartis,
vers le miroir d’une femme,
sur son chemin.
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13-12-2009
Solitude – 孤独
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12-12-2009
170) Seul – Blok Modisane (1923
Solitude terrible
Solitude
Comme un cri
en un cri solitaire
un cri sur la grève du rêve
cri d’angoisse, que nul ne peut entendre
mais vous m’entendez clair et fort :
vous écho vibrant ;
comme si je criais pour vous.
Je me parle à moi-même lorsque j’écris
hurle et crie pour moi-même
alors pour moi-même
je crie et hurle :
clamant une prière
criant des mots sans suite
sachant que de cette manière je dis
que le monde autour de moi vit encore ;
peut-être même
seulement pour crier et hurler.
Ou alors ne manque-t-il pas le contact direct
du musicien
ou bien es-il vrai que l’écrivain
crée (sauf la trinité formée par Dieu, sa machine et lui-même)
des silhouettes incestueuses
à chaque cri, à chaque hurlement
pour moi, crier et hurler
chercher pour trouve l’ami
sont déformations normales de la solitude.
Traduit de l’ancglais par Eldridge Mohamadou.
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11-12-2009
Solitude
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09-12-2009
Miryam : solitude
Dans cette belle terre de Bretagne, au ciel bas et lourd, où le vent fait frémir les herbes grises mouillées d’embruns, dans ce pays qu’a chanté le plus grand barde, Botrel… Une histoire à la lois simple et émouvante se déroule… La guerre et l’amour s’y partagent la vedette, et l’auteur a su décrire avec infiniment de talent les angoisses par où passent les héros — héros dans tous les sens — de ce merveilleux roman.
Le comte Yves de Plougonec craint que son nom ne s’éteigne : deux de ses fils sont entrés dans les ordres… Sa fille Jeffic ne va-t-elle pas entendre, elle aussi, la voix des cloîtres blancs ? Et ce Stéphane, cet homme fruste. aux réactions violentes, trouvera-t-il le bonheur dans la terre des marins bretons ?
Vous l’apprendrez en lisant cette oeuvre pleine d’émotion et où le style si particulier de Miryam se donne libre cours.
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04-12-2009
Solo
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02-12-2009
Comme un étranger dans la ville – Gilles Marchal
Comme un étranger dans la ville
Je suis plus seul qu’une ombre
Et ma voix ne parle qu’à moi
Les gens qui me regardent
N’ont pas de visage
Ils n’ont que l’ombre d’un regard.
Je veux aller où le soleil brille
A travers la pluie
Où un blouson sur mon dos me tient chaud
Echappant au vent du nord
Voguant au ciel d’été
Ou ricochant sur des vagues d’océan.
Je veux aller où le soleil brille
A travers la pluie
Où mon pauvre blouson
Me tient chaud
Echappant au vent du nord
Voguant au ciel d’été
Ou ricochant sur des vagues d’océan.
Comme un étranger dans la ville
Je suis plus seul qu’une ombre
Et ma voix ne parle qu’à moi
Mon cœur que cette ville
Ne connais pas
Mon cœur que cette ville.
Ne connais pas
Mon cœur que cette ville.
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02-12-2009
Retour au pays – Robin Hobb
4e de couverture : Un bateau vogue vers les Rivages Maudits avec, à son bord, des hommes et des femmes condamnés à l’exil sur des terres lointaines pour avoir trahi le Gouverneur Esclépius. Leur destination : le désert des Pluies – un pays à la végétation monstrueuse, aux eaux corrosives et aux sols fangeux. A peine débarqués, les passagers tentent d’organiser leur survie. Bientôt, la découverte d’une ville souterraine, peuplée d’apparitions extraordinaires et de sons envoûtants, les plonge dans un monde inconnu et pourtant étrangement familier… Des robinsonnades aux récits de civilisations perdues, Retour au pays emprunte à de nombreuses traditions littéraires pour bâtir, sous la forme d’un journal intime, une épopée captivante.
Mon avis : Je n’ai pas aimé. On retrouve dans ce texte les mêmes stéréotypes que dans le cinéma américain. La dame Carillon commande, les autres eux sont soit ses alliés soit « perdus « . L’élitisme ! C’est elle qui sauve la troupe et montre la voie. Le mythe du » sauveur » encore et toujours. Quand à la survie d’une cinquantaine de personnes dans des conditions aussi hostiles, c’est à voir…
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