13-11-2008
Jean Moréas
- Me voici seul enfin, tel que je devais l’être :
- Les jours sont révolus.
- Ces dévouements couverts que tu faisais paraître
- Ne me surprendront plus.
- Le mal que tu m’as fait et ton affreux délire
- Et ses pièges maudits,
- Depuis longtemps déjà les cordes de la lyre
- Me les avaient prédits.
- Au vent de ton malheur tu n’es en quelque sorte
- Qu’un fétu ballotté ;
- Mais j’accuse surtout celui qui se comporte
- Contre sa volonté.
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.