08-06-2008
Maram Al-Masri (1962-
Un étranger me regarde,
un étranger me parle,
je souris à un étranger,
je parle à un étranger,
un étranger m’écoute.
Devant
ses peines
propres et blanches,
je pleure,
sur la solitude qui unit
les étrangers.
————————
Des coups à la porte.
Qui est-ce ?
Je cache la poussière de ma solitude
sous le tapis,
j’arrange mon sourire,
et j’ouvre.
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
2 Réponses à “Maram Al-Masri (1962-”
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.
P O I N T B A R R E N U M É R O 6
A P P E L À C O N T R I B U T I O N S
Le prochain numéro de la revue de poésie Point barre sera dédié aux revers ordinaires de l’existence et au quotidien… Il aura pour titre « Vie de m … ! ».
Les propositions, en français, anglais ou créole, inspirées du titre susmentionné et d’une longueur maximale de 50 vers, seront adressées en pièces jointes au comité de lecture à l’adresse électronique suivante : barre.point@gmail.com. Chaque auteur ne proposera qu’un texte (obligatoirement inédit).
La date limite pour les envois est le 15 janvier 2009 (sortie du numéro 6 en avril 2009).
Les sommaires des numéros précédents peuvent être consultés en ligne : http://pages.intnet.mu/ykadel .
L’équipe rédactionnelle
POINT BARRE
Publiée par Cygnature Ltée avec le soutien du Centre culturel français Charles Baudelaire et de l’Ambassade de France, la revue mauricienne de poésie Point barre a été créée en octobre 2006 par Ming Chen, Christophe Cassiau-Haurie, Jean-André Viala, Yusuf Kadel, Umar Timol, Alex Jacquin-Ng, Gillian Geneviève et Azna Kadel.
Direction : Ming Chen
Coordination : Yusuf Kadel
Comité de lecture : Michel Ducasse, Alex Jacquin-Ng (Ile Maurice) et Catherine Boudet (La Réunion)
Illustrations originales (pour les numéros précédents) : David Constantin et Eric Koo
Révision et corrections : Michel Ducasse
Conception graphique : Azna Kadel
Juan, j’aime beaucoup cette image: »je cache la poussière de ma solitude sous le tapis » ; je me vois bien faire ça: »j’arrange mon sourire et j’ouvre ».
Je te souhaite une journée dépoussiérée de solitude.