24-04-2008
Jean-Louis Aubert
C’est donc pour être «vide» que vous vous êtes retiré, seul, au château d’Hérouville (où sont passés Bowie, Iggy Pop…)?
C’était assez monacal, un peu triste: le château est réputé hanté et il y fait froid. Mais il y avait une pièce et un piano magnifiques. C’était, comme je dis dans une chanson, «ma chère solitude»: quand on n’y est pas forcé, c’est merveilleux, la solitude. Elle permet de laisser le conscient et l’inconscient se mélanger. Là-bas, j’attendais, je compulsais mes notes et j’appliquais ce que je préfère dans la vie: «une idée par jour». Une fois par jour, je fais de la musique, n’importe quoi, avec ou sans paroles, je joue un tas d’instruments: je me jette. J’ouvre mon carnet au hasard, je vois ce que ça donne avec la musique. J’enregistre tout, c’est mon «grenier»: je retourne souvent y farfouiller.
http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=257507
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
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