24-04-2008
Gabrielle de Coignard
Obscure nuit, laisse ton noir manteau,
Va réveiller la gracieuse aurore,
Chasse bien loin le soin qui me dévore,
Et le discours qui trouble mon cerveau.
Voici le jour gracieux, clair et beau,
Et le soleil qui la terre décore,
Et je n’ai point fermé les yeux encore,
Qui font nager ma couche tout en eau.
Ombreuse nuit, paisible et sommeillante,
Qui sais les pleurs de l’âme travaillante,
J’ai ma douleur cachée dans ton sein,
Ne voulant point que le monde le sache,
Mais toutefois, je te prie sans relâche,
De l’apporter aux pieds du Souverain.
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
Une Réponse à “Gabrielle de Coignard”
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Viens lire mon nouveau commentaire sur mon blog, c’est important (pour moi). Je laisse ce commentaire à toutes les autres lectrices (lecteurs), je suis désolée pour le caractère impersonnel que ça prend, mais je vais me rattraper, promis.