Archives pour février 2008

29-02-2008

49) Gilbert Montagné : Sans elle

Elle savait le secret
Des soirées d’ouragan
Elle avait les regrets
Des matinées d’enfant
Elle avait dans la tête
Une mélancolie
Qui chavirait les jours de fête

Elle avait la bohème
Dans le cœur dans la peau
Elle savait dire je t’aime
Mais pas avec des mots
Elle était l’insolence
Elle était la folie
Ça me rend fou lorsque j’y pense

{Refrain:}
Elle vit sa vie, et moi dans mon silence
Je lui survis, passager de l’absence
Je chante et je ris sous le ciel
Est-ce que l’on peut vivre sans elle
Elle vit sa vie, et dans ma solitude
Je lui survis plutôt par habitude
Seuls mes rêves ont de ses nouvelles
Je ne peux pas vivre sans elle

Elle avait la façon
Pour parler d’un roman
Avait plus d’émotions
Que pour ses sentiments
Elle avait des violences
Des poussées de passion
Puis, soudain l’indifférence

J’imaginai ses yeux
Le ciel exactement
Et je pensais que Dieu
Avait eu du talent
Elle était délivrance
Elle était dérision
Ça me rend fou lorsque j’y pense

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26-02-2008

26 février

Solitude : La solitude est à l’esprit ce que la diète est au corps, mortelle lorqu’elle est trop longue, quoique nécessaire.

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues (1715-1747 – Réflexions et Maximes)

 

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24-02-2008

24 février

Solitude : L’homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s’élèveront dans son cœeur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans un terrain sauvage. Placez un homme dans une forêt, il deviendra féroce ; dans un cloître, où l’idée de nécessité se joint à la servitude, c’est pis encore. On sort d’une forêt, on ne sort plus d’un cloître ; on est libre dans la forêt, on est esclave dans un cloître. Il faut peut-être plus de force d’âme encore pour résister à la solitude qu’à la misère ; la misère avilit, la retraite déprave.

Denis Diderot (1713-1784 – La Religieuse,1760)

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22-02-2008

48) Jean-Louis Dabadie : L’absence

071204absence.jpgC’est un volet qui bat
C’est une déchirure légère
Sur le drap où naguère
Tu as posé ton bras
Cependant qu’en bas
La rue parle toute seule
Quelqu’un vend des mandarines
Une dame bleu-marine
Promène sa filleule
L’absence, la voilà

L’absence

D’un enfant, d’un amour
L’absence est la même
Quand on a dit je t’aime
Un jour…
Le silence est le même

C’est une nuit qui tombe
C’est une poésie aussi
Où passaient les colombes
Un soir de jalousie
Un livre est ouvert
Tu as touché cette page
Tu avais fêlé ce verre
Au retour d’un grand voyage
Il reste les bagages
L’absence, la voilà

L’absence

D’un enfant, d’un amour
L’absence est la même
Quand on a dit je t’aime
Un jour…
Le silence est le même

C’est un volet qui bat
C’est sur un agenda, la croix
D’un ancien rendez-vous
Où l’on se disait vous
Les vases sont vides
Où l’on mettait les bouquets
Et le miroir prend des rides
Où le passé fait le guet
J’entends le bruit d’un pas
L’absence, la voilà

L’absence

D’un enfant, d’un amour
L’absence est la même
Quand on a dit je t’aime
Un jour…
Le silence est le même.

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22-02-2008

22 février

Solitude : Il n’y a que le méchant qui soit seul.

Denis Diderot (1713-1784 - Le Père de Famille, IV, III, Constance, 1758)

 

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19-02-2008

19 février

Solitude : Quoi que vous disiez, on ne fuit point les hommes quand on cherche à leur nuire ; le méchant peut méditer dans la solitude, mais c’est dans la société qu’il les porte.
Jean-Jacques Rousseau - Correspondances, à M. Diderot, 2 mars 1758)

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18-02-2008

17 février

Solitude : Seul je n’ai jamais connu l’ennui, même dans le plus parfait désœuvrement : mon imagination, remplissant tous les vides, suffit seule pour m’occuper. Il n’y a que le bavardage inactif de chambre, assis les uns vis-a-vis des autres à ne mouvoir que la langue, que jamais je n’ai pu supporter.

Jean Jacques Rousseau (1712-1778 – Les Confessions, Livre XII)

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16-02-2008

16 février

Solitude : Jean Jacques Rousseau (1712-1778)

C’est surtout dans la solitude qu’on sent l’avantage de vivre avec quelqu’un qui sait penser.

(Les Confessions, II, Livre IX)

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15-02-2008

47) Alain Souchon : Un coin de solitude

Emmène moi, je ne peux pas t’emmener
Avec toi, je ne sais pas où je vais
Emmène moi, je vais tellement au hasard
Avec toi, je cherche un coin à l’écart
Emmène moi, je cherche une fleur des champs
Avec toi, je cherche cherche tellement
Emmène moi, mais si tu viens avec moi
Avec toi, ce ne sera plus ce coin-là

Un coin de solitude, loin des multitudes
Un coin tout en vague à l’âme, un coin de campagne
Un feu de cheminée, un lit de nénuphar
Des fleurs pour discuter, pas d’argent pas d’histoires
Je cherche un petit carré de silence
Je cherche un petit carré d’enfance

Emmène moi, je ne peux pas t’emmener
Avec toi, je ne sais pas où je vais
Emmène moi, je vais tellement au hasard
Avec toi, je cherche un coin à l’écart
Emmène moi, je cherche une fleur des champs
Avec toi, je cherche cherche tellement
Emmène moi, mais si tu viens avec moi
Avec toi, ce ne sera plus ce coin-là

Un coin de solitude, loin des multitudes
Un coin tout en vague à l’âme, un coin de campagne
Loin de toi loin du monde et des automobiles
A l’écart des chemins, loin des bruits de la ville
Je cherche un petit carré de silence
Je cherche un petit carré d’enfance

Un coin de solitude, loin des multitudes
Un coin tout en vague à l’âme, un coin de campagne…

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13-02-2008

Protégé : 13 février : nouveau théme

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13-02-2008

13 février : ensoleillé et froid

Solitude : Anne Thérèse de Marguenat-de-Courcelles, marquise de Lmaert (1647-1753)

Vivre dans l’embarras, c’est vivre à la hâte : le repos allonge la vie. Le monde nous dérobe à nous-mêmes, et la solitude nous y rend. Le monde n’est qu’une troupe de fugitifs d’eux-mêmes.

(Traité de la vieillesse, 1747)

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11-02-2008

11 février : beau

Note de lecture : Il me semble qu’aimer c’est enrichir (l’autre). Jean de La Varende, L’Homme aux gants de toile, chap. V

L’homme ne travaille presque plus. Il semble atteint par l’universelle langueur, touché lui aussi par la fièvre. Il a maigri ; il s’essouffle. Il reste des heures sur un sommet à suivre le lent décours des nuées, gagné par la suite insensible des minutes. Il parait, épuisé de solitude, avoir de plus en plus besoin des vivants. Il se rapproche même en plein jour, avec des alertes, des fuites, mais qui le ramènent toujours plus près. Il s’aventure même au bord des grand-routes. Le voilà ! il marche, il descend…

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08-02-2008

46) Dietro le persiane – Salvatore Melorgio / La Solitudine – Laura Pausini

071008dietrolepersiane1979o.jpg 1979

Laura Pausini – La Solitudine
LAURA PAUSINE

marco se n’è andato e non ritorna più
e il treno delle 7:30 senza lui
è un cuore di metallo senza l’anima
nel freddo del mattino grigio di città
a scuola il banco è vuoto, marco è dentro me
è dolce il suo respiro fra i pensiere miei
distanze enormi sembrano dividerci
ma il cuore batte forte dentro me

chissà se tu mi penserai
se con i tuoi non parli mai
se ti nascondi come me
sfuggi gli sguardi e te ne stai
rinchiuso in camera e non vuoi mangiare
stringi forte a te il cuscino
piangi e non lo sai quanto altro male ti farà la
solitudine

marco nel mio diario ho una fotografia
hai gli occhi di bambino un poco timido
la stringo forte al cuore e sento che ci sei
fra i compiti d’inglese e matematica
tuo padre e i suoi consigli che monotonia
lui con il suo lavoro ti ha portato via
di certo il tuo parere non l’ha chiesto mai
ha detto « un giorno tu mi capirai »

chissà se tu mi penserai
se con gli amici parlerai
per non soffrire più per me
ma non è facile lo sai

a scuola non ne posso più
e i pomeriggi senza te
studiare è inutile tutte le idee si affollano su te
non è possibile dividere la vita di noi due
ti prego aspettami amore mio…
ma illuderti non so!
la solitudine fra noi
questo silenzio dentro me

è l’inquietudine di vivere la vita senza te
ti prego aspettami perché
non posso stare senza te
non è possibile dividere la storia di noi due

………………………………………………………………….

Marc s’en est allé et il ne reviendra plus
Et le train de 7 : 30 sans lui
Est un cœur de métal sans âme
Dans le froid d’un matin gris citadin
A l’école le banc est vide, Marc est en moi
Son souffle est doux dans mes pensées
De grandes distances semblent nous séparer
Mais mon cœur bat fort en moi

Qui sait si tu penseras à moi
Si avec tes proches tu ne parles jamais
Si tu te caches comme moi
Fuis les regards et tu restes
Enfermé dans ta chambre et refuses de manger
Serre fort contre toi le coussin
Et tu pleures
Tu ne sais pas quelle autre souffrance t’apportera la solitude

Marc dans mon journal de classe j’ai une photo
Tu as les yeux d’un enfant un peu timide
Je la serre fort contre mon coeur et je sens ta présence
Entre les devoirs d’anglais et de mathématique
Ton père et ses conseils quelle monotonie
A cause de son travail il t’a emmené
C’est sûr ton avis il ne te l’a jamais demandé
Il a dit : Un jour tu me comprendras !

Qui sait si tu penseras à moi
Si avec tes amis tu parleras
Pour ne plus jamais souffrir à cause de moi
Mais ce n’est pas facile tu le sais

A l’école je n’en peux plus
Et les après-midis sans toi
Etudier est inutile, toutes les pensées
Se tournent vers toi
Il est impossible de séparer
Notre vie à tous les deux
Je t’en prie attends-moi mon amour
Mais te donner de faux espoirs, je n’ y parviens pas

(2X)
La solitude entre nous
Ce silence en moi
C’est l’inquiétude de faire
Ma vie sans toi
Je t’en prie attends-moi parce que
Je ne peux pas rester sans toi
Il n’est pas possible de séparer
Notre histoire à tous les deux

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01-02-2008

45) Guy Carlier : Love solitude

070815.jpg

Certains jours je me réveille auprès d’une étrangère
Les matins d’amour
Les solitudes s’éclairent

Des verres posés sur le piano
Quelques vêtements qui traînent parterre
Les lendemains d’amour ont des allures de guerre

Alors on triche
On parle de futur
Tous ces mots qui rassurent
On se fait rire, alors on rit
Par habitude

Mais caché sous la peinture
Qui maquille nos blessures
Y’a comme une peur de la nuit
Love solitude

Certains soirs quand je m’endors auprès d’une étrangère
Je me dis toujours
Qu’elle sera la dernière

Je voudrais des always avec elle, des rires d’enfants à chaque Noël
Mais au petit jour
Mes diables me rappellent

Alors on triche
On parle de futur
Tous ces mots qui rassurent
On se fait rire, alors on rit
Par habitude

Mais caché sous la peinture
Qui maquille nos blessures
Y’a comme une peur de la nuit
Love solitude

Tu sais je crois que j’ai pas grandi
Je pleure toujours comme quand j’étais tout petit
Je casse tout ce qu’on me donne

Tu sais je crois que j’ai pas grandi
Je jette mes amours dans les orties
Pour un regard de Madonne

Comme je veux pas faire mal…

Je triche
Je parle de futur
Tous ces mots qui rassurent
Je les fais rire, alors elles rient
Par habitude

Mais caché sous la peinture
Qui maquille mes blessures
Y’a comme une peur de la nuit
Love solitude

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