10-12-2007
Josa Manuel Caballero Bonald : Un livre, un verre, rien
Chaque nuit je laisse
ma solitude dans les livres, j’ouvre
la porte aux oracles,
je brûle mon âme au feu
du psalmiste
- Ô cette volonté
de danger contrarié qui m’éveille
et rompt l’éclatante
soif de vivre de ma parole
.
Chaque nuit je vis inutilement
la frustration du jour, je récupère
les heures mortes de ma liberté,
je suis cela même que j’ai été.
.
(Une main oubliée entre les draps
déchire des papiers, incinère
les décombres de mon rêve.)
- Ô possession
sans personne pourquoi
tant de pages vaines, tant
d’hymnes vides ? Regarde
autour de toi, que reste-t-il ?
.
Nous sommes seuls : toute
la vie est contenue entre ma réalité et le rêve. Ici,
mon obstination c’est mon bonheur :
un livre, un verre, rien.
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
Une Réponse à “Josa Manuel Caballero Bonald : Un livre, un verre, rien”
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bonsoir Jean!!

Je suis revenue de Paris hier, extenuée!!
Mais le concert, c’était bien
J’espere que tu vas bien Jean! Que tu as passé un bon we. J’aime pas trop la fnac de BElfort,c’est toujours bourré de monde et je trouve jamais rien. Ma grand mère habite pas loin du tout!
Un gros bizou
bonne soirée
Gulu
Je suis très content que ton concert t’aie plu !
Je suis heureux de te retrouver. Merci de passer me voir.
Tu ne crois pas si bien dire pour la Fnac de Belfort ! Je ne trouve jamais rien non plus. Quant tu as connu Besançon, ou Bordeau c’est déséspérant. Mais je n’ai que ça ici.
Bisous Gulu !
Bonne soirée !
(11-12-07 19:46)