08-12-2007
José Guttiérrez : Miroir de jours
Devant le miroir tu regardes tomber le jour.
La lumière peu à peu se cache, qui annonce
ton abattement aux confins des heures.
Car la peau s’épuise à vouloir toujours
attendre une autre peau et son naufrage,
et comment trouver le bonheur
si un beau corps ne vient éclairer notre vie.
.
Seul, sans volonté, envolée la félicité
de la jeunesse lointaine, tu tu joins
aux premières ombres de la nuit,
tu laisses le temps déposer son lent oubli
sur tes paupières froides, et tu rêves
à ce dieu que tu sais si lointain…
et son sourire te trouble encore.
La armadura de sal
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
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