08-10-2007
90) René Char (1907-1988)
Oh la toujours plus rase solitude
Des larmes qui montent aux cimes.
Quand se déclare la débâcle
Et qu’un vieil aigle sans pouvoir
Voit revenir son assurance,
Le bonheur s’élance à son tour,
À flanc d’abîme les rattrape.
Chasseur rival, tu n’as rien appris,
Toi qui sans hâte me dépasses
Dans la mort que je contredis.
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.