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Archives pour octobre 2007
29-10-2007
Protégé : 29 octobre : compteur
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29-10-2007
L’état de relation et l’isolement (4) – Jiddu Krishnamurti
Le processus d’isolement est celui de la volonté de puissance. Soit que vous recherchiez le pouvoir personnel ou que vous souhaitiez le triomphe de tel groupe racial ou national, il y a forcément isolement. Le simple désir d’occuper une situation est un élément de division. Et, en somme, c’est ce que veut chacun de nous, n’est-ce pas ? Nous voulons une situation importante qui nous permette de dominer, soit dans notre foyer, soit en affaires, soit dans une régime bureaucratique. Chacun cherche à exercer son pouvoir là ou il peut ; et c’est ainsi que nous engendrons une société basée sur la puissance, militaire, économique, industrielle, etc., ce qui, encore, est évident. La volonté de puissance n’est-elle pas, de par sa nature même, un élément de division ? Je pense qu’il est très important de le comprendre, pour l’homme qui veut un monde paisible, un monde sans guerres, sans ces effrayantes destructions, sans ces malheurs catastrophiques à une échelle incommensurable. L’homme bienveillant, l’homme qui a de l’amour en son cœur, n’a pas le sens du pouvoir, et par conséquent n’est attaché à aucune nationalité, à aucun drapeau. Il n’a pas de drapeau. (à suivre)
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27-10-2007
L’état de relation et l’isolement (3) – Jiddu Krishnamurti
Or, si nous examinons notre existence, nous voyons que nos rapports avec autrui sont un processus d’isolement. L »autre » ne nous interesse pas. Bien que nous en parlions beaucoup, en fait nous n’avons de rapports avec lui que dans la mesure où ils nous procurent du plaisir, un refuge, une satisfaction. Mais dès qu’un trouble dans ces relations nous dérange, nous les écartons. En d’autres termes, il n’y de relation que tant qu’il y a du plaisir. Cette assertion peut sembler un peu brutale, mais si vous examinez votre vie de près, vous verrez que c’est un fait, et évitez un fait c’est vivre dans l’ignorance, ce qui ne peut produire que des relations fausses. En examinant l’état des relations humaines, nous voyons que ce processus consiste à construire une résistance contre les autres, un mur par-dessus lequel nous regardons et observons les autres ; mais nous conservons toujours le mur et demeurons derrière lui, ce mur étant psychologique, matériel, social, national. Tant que nous vivons isolés derrière le mur, il n’y a pas de relations proprement dite avec autrui ; mais nous vivons enfermés parce que nous pensons que c’est bien agréable, que cela offre bien plus de sécurité qu’autrement. Le monde est si explosif, il comporte tant de souffrances, d’afflictions, de guerres, de destructions, de misères, que nous voulons nous évader et vivre derrière les murs de la sécurité de notre propre être psychologique. Ayant transformé nos relations en processus d’isolement, il est évident que de telles relations construisent une société qui, elle aussi s’isole. C’est exactement ce qui se produit partout dans le monde : vous demeurez dans votre isolement et tendez la main par-dessus le mur en proclamant l’unité nationale, la fraternité ou autre choase ; et, en réalité, les Etats souverains, les armées continuent leur œuvre de division. Vous accrochant à vos limitations, vous pensez pouvoir créer une unité humaine, une paix mondiale, ce qui est impossible. Tant que vous avez une frontière, qu’elle soit nationale, économique, religieuse ou sociale, le fait évident est qu’il ne peut pas y avoir de paix dans le monde.
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27-10-2007
27 octobre
Blog : La solitude à l’hôpital, par l’écriveuse ! Surprise pour une noctambule !
Le lit, par Lilou la Teigne ! Je suis emballé par la présentation de son blog !
Espace de solitude, Espace d’amour.
Mon lit est lit comme les autres, mais c’est le mien avec mon odeur et ses souvenirs.
Parfois il m’accueille le soir dans toute ma solitude.
Je me couche en lui, blottis sous la couette, un bon livre à la main.
J’attends le bon moment pour enlever les chaussettes qui réchauffent mes petons glacés, je garde le pyjama.
Je me cale contre les deux oreillers et j’attaque mes deux bonnes heures de lecture.
Puis quand enfin le sommeil me gagne je m’étale en lui, je me vautre littéralement.
Je cherche la position la plus confortable pour y trouver le sommeil réparateur.
D’autre fois il devient espace d’amour, et là pas besoin de chaussettes ou de pyjamas pour me réchauffer.
J’ai le corps et les bras de mon P.C. pour cela.
Ces soirs là je m’endors détendue, heureuse, je me vautre dans ses bras, je me cale dans son corps et le rêve m’emporte.
La nuit est toujours trop courte.
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26-10-2007
31) Capuano / Shepstone / Jourdan : Vivre seule
Combien de nuits blanches j’ai tourné en rond
Dans ce grand silence qui était notre maison
C’est le vide immense tout autour de moi
Plus à toi je pense plus je comprends que sans toi…
Vivre seule c’est ni vivre ni mourir
Vivre seule même entourée de milliers de gens
Quand celui qu’on aime toujours nous enchaîne
Alors qu’il ne reviendra jamais.
Vivre seule c’est ni vivre ni mourir
Avec des souvenirs on ne va pas très loin
Mon cœur ne saura pas
Mon cœur ne voudra pas
Battre un jour un seul jour
Pour quelqu’un d’autre que toi.
C’est facile à dire qu’il me suffirait
Seulement de sourire pour encore tout espérer
Un enfant, peut être qui sait? aurait pu
Faire en toi renaître cet amour que j’ai perdu.
Vivre seule c’est ni vivre ni mourir
Vivre seule même entourée de milliers de gens
Quand celui qu’on aime toujours nous enchaîne
Alors qu’il ne reviendra jamais
Vivre seule c’est ni vivre ni mourir
C’est n’attendre plus rien, ne plus compter les heures
C’est voir des gens heureux
Avec des larmes aux yeux
Je n’entends plus mon cœur
Il ne bat plus ou si peu, plus ou si peu.
Vivre seule c’est ni vivre ni mourir
Vivre seule même entourée de milliers de gens
Quand celui qu’on aime toujours nous enchaîne
Alors qu’il ne reviendra jamais.
Posté par Jean dans Chansons | 4 Commentaires »
26-10-2007
L’état de relation et l’isolement (2) – Jiddu Krishnamurti
Le monde de nos relations est le miroir dans lequel nous pouvons nous découvrir. Sans contacts nous ne sommes pas ; être c’est être en éat de relation ; l’état de relation est l’existence même ; nous n’existons que dans nos relations ; autrement nous n’existons pas, le mot existence n’a pas de sens. Ce n’est pas parce que je pense que je suis, que j’entre en existence ; j’existe parce que je suis en état de relation ; et c’est le manque de compréhension de cet état qui engendre les conflits.
Or ce manque de compréhension est dû au fait que nous n’utilisons nos rapports que comme moyen pour nous réaliser, pour nous transformer, pour devenir, tandis qu’ils sont le seul moyen de nous connaître, car les relations ne peuvent qu’ « être » ; elles « sont » existence, sans elles je ne « suis » pas ; pour me comprendre je dois les comprendre, c’est le seul miroir où je puisse me découvrir. Ce miroir, je peux le déformer ou l’admettre tel qu’il « est », reflétant ce qui « est ». Et la plupart d’entre nous n’y voit que ce qu’il veut y voir, non ce qui « est ». Nous préférons idéaliser, fuir, vivre dans le futur, plutôt que comprendre l’état de nos relations dans le présent immédiat.
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25-10-2007
25 octobre : soleil
Lu : J’ai besoin de solitude comme d’autres ont besoin de soleil, et peut-être pour les mêmes raisons, pour m’illuminer. Journal de Paris, 12 juin 1966.
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25-10-2007
L’état de relation et l’isolement (1) – Jiddu Krishnamurti
La vie est une expérience, l’expérience est une ralation. Il est impossible de vivre isolé ; ainsi la vie est relation, et les contacts sont actions. Et comment pouvons-nous acquérir la capacité de comprendre notre état de relation, qui est la vie ? Etre réellement en état de relation c’est communier avec les hommes et être en intimité avec le monde des objets et des idées. Nos relations expriment la vie dans nos contacts avec les choses, les personnes, les idées. Les comprendre c’est être à même d’aborder la vie d’une façon adéquate, avec plénitude. Notre problème n’est donc pas l’acquisition de capacités – puisque celles-ci ne sont pas indépendantes des relations – mais plutôt la compréhension de l’ensemble de nos relations, car cette perception produira d’une façon naturelle en nous la souplesse et la vivacité qui nous permettrons d’adhérer et de répondre au mouvement rapide de la vie.
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24-10-2007
93) L’œuf du soir – Christian Dorrière
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23-10-2007
Solitaire – Briens Renault Dominique
Solitaire,
est-ce que l’on meurt
de cette douleur,
de se taire?
Cette vie peut-on
la distraire,
on va à tâtons,
on espère.
On ne peut l’oublier
car elle a éteint la lumiére,
ce rêve familier
on va c’est certain le refaire.
Solitaire,
est ce qu’on a peur
de cette âme soeur,
de lui plaire?
D’un amour précaire,
d’un amour menteur?
Solitaire,
Où on s’habitue
à ce qui nous tue,
on se terre
jusqu’au jour suivant
comme un fou vivant
Ce texte a été laissé en commentaire ici. Il risque fort de passer aux oubliettes. Pour éviter cela je recopie en article et j’en profite pour remercier encore son auteur.
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23-10-2007
Protégé : 23 octobre
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23-10-2007
Protégé : 23 octobre : couvert et froid
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23-10-2007
Brassens et la solitude
…il est vrai que Brassens est un homme solitaire, d’une certaine manière. Nous pouvons reprendre ses mots : » Une espèce de solitude – si vous voulez – de pensée ». Brassens vit entourés d’amis. Mais au fond, il ne vit pas à travers ses amis. Il s’en nourrit, mais garde en permanence une opinion personnelle sur tout ce qui l’entoure. Brassens garde un recul critique sur tout ce qu’on lui dit, il est toujours campé sur ses bases, lorsqu’il discute avec ses amis. Brassens a un tempérament fort. Lucienne Cantaloube-Ferrieu fait un rapprochement fort intéressant – dans son anthologie de la chanson française – entre la posture de Brassens et les théories de Max Jacob. Dans ses « conseils à un jeune poète », le poète dit la chose suivante :
« Le premier geste du travail est la séparation. Il faut, présent et visible, se séparer de ce qui est présent et visible. Creuser un abîme entre le toi et le moi, bâtir une citadelle du moi. «
Lucienne Chanteloube Ferrieu fait ce commentaire, dans une partie intitulée « le choix de la solitude » :
« Seule la solitude permet, d’après lui, la vie intérieure, qui non seulement donne la force de vivre individuellement et non en bourgeois c’est-à-dire en troupeau, en cadres, mais surtout rend attentif et perméables. «
En passant de longues matinées à se plonger dans une vaste introspection, Brassens se forge un jugement autonome à l’épreuve des plus proches amitiés. Brassens restera donc toujours quelque peu seul au milieu de ses amis.
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19-10-2007
30) Daniel Vajda : Il a suffit
Il a suffit d’un regard
Rien qu’un seul, un seul regard
Maintenant le ciel et le vent sont mes amis
Ils m’apportent de l’ombre et le parfum de sa vie
Il a suffit d’un regard
D’un regard
Il a suffit d’un retard
Rien qu’un seul, un seul retard
Son beau visage est maintenant trop loin de moi
Je n’ai pas su la retrouver et cette fois
Il a suffit d’un retard
D’un retard
Il a suffit d’un départ
Rien qu’un seul, un seul départ
Pour découvrir la solitude et les tourments
Et pleurer en silence un amour bien trop grand
Il a suffit d’un départ
D’un départ
Il a suffit d’un espoir
Rien qu’un seul, un seul espoir
Pour effacer toutes les larmes et les regrets
Et revivre à nouveau un bonheur partagé
Il a suffit d’un espoir
D’un espoir
Il suffit chaque matin
D’un caprice du destin
Pour se trouver un jour le plus malheureux
Ou de chanter sa joie d’être le plus heureux
Il a suffit dans la vie
D’un ami
Il a suffit dans la vie
D’un ami
Il a suffit dans la vie
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19-10-2007
92) Pouchkine
Lorsque pour le mortel se tait le bruit du jour
Dans la ville, par les rues sans voix,
Descend l’ombre nocturne à demi transparente
Et le sommeil, prix du labeur,
A ce moment pour moi se traînent dans le silence
Les heures d’une veille harassante
L’inaction de la nuit attise en moi le feu
Du remords qui ronge mon cœur.
Dans mon esprit accablé de langueur
De lourds pensers sont à l’étroit.
Le souvenir, devant moi, sans un mot,
Déroule son long parchemin :
A la lecture abominable de ma vie,
Je frémis, me répands en malédictions,
Me plains amèrement, amèrement gémis,
Sans laver pour autant les lignes déplorables.
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17-10-2007
Solitude – Lili-san
Toi ma chère et tendre solitude
Toi qui depuis longtemps fais parti de mes habitudes
J’aimerais tellement te quitter aujourd’hui
Oublier et combler mon manque et mon ennuie.
J’ai envie de connaitre à nouveau
Tous ces gestes qui effraient et qui donnent chaud.
Qui font monter en nous le désire d’aller plus loin
Tous ces plaisirs que j’ai abandonné dans un coin.
J’aimerais un jour sentir ses mains
Venir visiter mon corps depuis longtemps éteind
Faire renaitre en moi l’angoisse
Qui nait dans les draps qui se froissent.
J’ai simplement envie de ce garçon
De ressuciter dans mon coeur le feu de la passion.
Qu’il ose me prendre dans ses bras
Qu’il aille plus loin et s’en donne à coeur joie.
Mais moi j’ai beau le regarder
Presque du regard le dévorer
Lui il ne détourne pas les yeux
Je suis invisible pour cet homme beau comme un Dieu.
Comment attirer son attention sur moi ?
Comment lui montrer que je suis là ?
Je perds encore surement mon temps
Je ferai mieux d’abandonner avant de m’attacher dangeuresement.
Alors ma très chère solitude tu vois
Encore cette fois je revient preés de toi
Toi qui est la seule à m’avoir ouvert les bras
Les jours ou je pleurais tout bas.
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15-10-2007
Protégé : 15 octobre
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14-10-2007
91) Charles baudelaire (1821-1867) : Recueillement
Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le regret souriant ;
Le soleil moribond s’endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l’orient,
Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche.
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14-10-2007
La forêt canadienne – Louis-Honoré Fréchette
C’est l’automne. Le vent balance
Les ramilles, et par moments
Interrompt le profond silence
Qui plane sur les bois dormants.
Des flaques de lumière douce,
Tombant des feuillages touffus,
Dorent les lichens et la mousse
Qui croissent au pied des grands fûts.
De temps en temps, sur le rivage,
Dans l’anse où va boire le daim,
Un écho s’éveille soudain
Au cri de quelque oiseau sauvage.
La mare sombre aux reflets clairs,
Dont on redoute les approches,
Caresse vaguement les roches
De ses métalliques éclairs,
Et sur le sol, la fleur et l’herbe,
Sur les arbres, sur les roseaux,
Sur la croupe du mont superbe,
Comme sur l’aile des oiseaux.
Sur les ondes, sur la feuillée,
Brille d’un éclat qui s’éteint
Une atmosphère ensoleillée :
C’est l’Eté de la Saint-Martin ;
L’époque ou les feuilles jaunies
Qui se parent d’un reflet d’or,
Emaillent la forêt qui dort
De leurs nuances infinies.
O fauves parfums des forêts !
O mystère des solitudes !
Qu’il fait bon, loin des multitudes,
Rechercher vos calmes attraits !
Ouvrez-moi vos retraites fraîches !
A moi votre dôme vermeil,
Que transpercent comme des flèches
Les tièdes rayons du soleil !
Je veux, dans vos sombres allées,
Sous vos grands arbres chevelus,
Songer aux choses envolées
Sur l’aile des temps révolus.
Rêveur ému, sous votre ombrage,
Oui, je veux souvent revenir,
Pour évoquer le souvenir
Et le fantôme d’un autre âge.
J’irai de mes yeux éblouis,
Relire votre fier poème,
O mes belles forêts que j’aime !
Vastes forêts de mon pays !
Oui, j’irai voir si les vieux hêtres
Savent ce que sont devenus
Leurs rois d’alors, vos anciens maîtres,
Les guerriers rouges aux flancs nus.
Vos troncs secs, vos buissons sans nombre
Me diront s’ils n’ont pas jadis
Souvent vu ramper dans leur ombre
L’ombre de farouches bandits,
J’interrogerai la ravine,
Où semble se dresser encor
Le tragique et sombre décor
Des sombres drames qu’on devine.
La grotte aux humides parois
Me dira les sanglants mystères
De ces peuplades solitaires
Qui s’y blottirent autrefois.
Je saurai des pins centenaires,
Que la tempête a fait ployer,
Le nom des tribus sanguinaires
Dont ils abritaient le foyer.
J’irai, sur le bord des cascades,
Demander aux rochers ombreux
A quelles noires embuscades
Servirent leurs flancs ténébreux.
Je chercherai, dans les savanes,
La piste des grands élans roux
Que l’Iroquois, rival des loups,
Chassait jadis en caravanes.
Enfin, quelque biche aux abois,
Dans mon rêve où le tableau change,
Fera surgir le type étrange
De nos hardis coureurs des bois.
Et brise, écho, feuilles légères,
Souples rameaux, fourrés secrets,
Oiseaux chanteurs, molles fougères
Qui bordez les sentiers discrets.
Bouleaux, sapins, chênes énormes,
Débris caducs d’arbres géants,
Rocs moussus aux masses difformes,
Profondeurs des antres béants.
Sommets que le vent décapite,
Gorge aux imposantes rumeurs,
Cataracte aux sourdes clameurs :
Tout ce qui dort, chante ou palpite …
Dans ses souvenirs glorieux
La forêt entière drapée,
Me dira l’immense épopée
De son passé mystérieux
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14-10-2007
14 octobre : ensoleillé
L’homme est un animal parfaitement seul. La solitude n’est pas l’absence, c’est un état intérieur. Jacques Brel
Lu : Se retirer. Se taire : l’avancée en solitude, loin de dessiner une clôture, ouvre la seule et durable et réelle voie d’accès aux autres, à cette altérité qui est en nous et qui est dans les autres comme l’ombre portée d’un astre, solaire , bienveillant.
C’est dans cet écart de la solitude que fleurissent d’étranges mots secourables, bons, lentement venus, avec la lenteur des lys frêles, cassants, qui restent longtemps avant de s’ouvrir dans un silence d’eau fraîche. C’est dans cet écart que l’amour se joue, qui n’est pas un jeu, qui est aussi un jeu, un tournoi de lumières, une radicalisation imprévisible, imprévue, des lumières, dans le sens et l’espace qui séparent chacun de nous de sa mort. “Souveraineté du vide” Christian Bobin
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14-10-2007
Lord Frederic Leighton : Solitude – 1890
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12-10-2007
Montboucons
A la moindre sollicitation de ma mémoire, le domaine des Monts-Boucons dresse son toit de tuiles presque noires, son fronton Directoire, qui ne datait sans doute que de Charles X, peint en camaïeu jaunâtre, ses boqueteaux, son arche de roc. La maison, la petite ferme, les cinq ou six hectares qui les entouraient, M. Willy sembla me les donner : « tout cela est à vous. » Trois ans plus tard, il me les reprenait : « Cela n’est plus à vous, ni à moi. » Le verger, très vieux, donnait encore des fruits, maigres et sapides. De juin à novembre, trois ou quatre années de suite, j’ai goûté là-haut une solitude pareille à celle des bergers. A 6 heures en été, à 7 heures en automne, j’étais dehors, attentive aux roses chargées de pluie, ou à la feuille rouge des cerisiers tremblant dans le rouge matin de novembre. Les rats d’argent s’attablaient à même la treille, la couleuvre géante, prise dans le treillage du poulailler, ne put échapper aux poules féroces. Le chat était durement gouverné par les hirondelles, qui lui défendaient à coups de becs, à grands sifflements guerriers, l’accès de la grange dont chaque poutre soutenait une rangée de nids….
En 1900, Colette a 27 ans, elle est alors l’épouse et le « nègre » de M. Henry Gauthier Villars dit « Willy ». Celui-ci, en remerciement des premiers tomes des « Claudine » que Colette a écrits mais que Willy a signés, lui offre le domaine des Monts-Boucons.
Comme aux plus agréables des pièges, j’ai failli rester prise aux charmes des Monts-Boucons. Vieux arbres fruitiers, cerisiers et mirabelles ; murs épais, impétueux feux de bois, sèches alcôves craquantes – il s’en fallut de peu que de bourguignonne je ne tournasse bisontine, tout au moins franc-comtoise.
Entre 1902 et 1907 Colette vient donc passer les étés dans sa retraite bisontine. Elle y écrit entre autre La Retraite sentimentale, roman dans lequel la maison devient « Casamène ».
Mais en 1907, le couple se sépare et la maison des Monts-Boucons est vendue.
En somme, on m’arrache là mes Monts-Boucons et ça me fait au cœur une sale petite plaie qui ne se referme pas.
Beaucoup plus tard, elle affirmera encore : Les Monts-Boucons sont un pays de nostalgie ; un temps et un pays à jamais perdus.
Colette meurt en 1954, elle est célèbre, reconnue comme l’un des meilleurs écrivains du XXème siècle, mais elle n’a pas oublié son domaine montboucontois.
Le goût de mes heures franc-comtoises m’est resté si vif qu’en dépit des années, je n’ai rien perdu de tant d’images, de tant d’études, de tant de mélancolie.
Posté par Jean dans Auteurs | 2 Commentaires »
12-10-2007
29) Jean-Jacques Goldman : Viens
Viens
Avant que je perde patience
Avant que je perde confiance
Avant que ne passe ma chance
Entre solitude et silence
Viens
Avant que la nuit ne retombe
Avant que je perde, que je plonge
Avant que joue la dernière danse
Que vienne l’habitude à l’absence
J’ai tant attendu, tant vu de temps perdu de vide et d’ennui
J’ai tant attendu, tant vu le moment venu, je t’en prie
Viens
J’ai plus de mensonge qui naît
J’ai plus de songes qui m’entraînent
Je manque l’âme et le courage
Je vois plus la fin du voyage
Viens
J’ai plus d’essence dans mon moteur
J’ai plus de décence ni de pudeur
Bientôt plus d’envie, de douleur
J’ai tant attendu, tant vu de temps perdu de vide et d’ennui
J’ai tant attendu, tant vu le moment venu, je t’en prie
J’ai tant à donner !
J’ai tant de force !
J’ai tout à partager !
Si tu casses l’écorce
Tant d’amour inutile
Se gâche et se perd
Comment
Atteindre
Sans moi
Come on, I’ve got so much to give you
Viens
Bientôt plus la force d’attendre
Le vertige avant de descendre
Je crie paumé sur cette route
Sans que personne ne m’écoute
J’ai tant attendu, tant vu de temps perdu de vide et d’ennui
J’ai tant attendu, tant vu le moment venu, je t’en prie
Viens
Je vais perdre patience
Viens
Je vais perdre confiance
Viens
Avant que passe ma chance
Viens
Entre solitude et silence
Viens, viens
Viens
Avant que la nuit tombe
Viens
Que je perde et je plonge
Viens
Avant la dernière danse
Viens
Quand l’habitude et l’absence
Viens, viens
Viens
Viens
Viens
Je vais perdre patience
Viens
Je vais perdre confiance
Viens
Avant que passe ma chance
Viens
Entre solitude et silence
Viens, viens
Viens
Avant que la nuit tombe
Viens
Que je perde et je plonge
Viens
Avant la dernière danse
Viens
Quand l’habitude et le silence
Viens
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12-10-2007
12 octobre : doux
Réflexion : Est-ce de la solitude que de se sentir loin des autres même s’ils sont autour de nous ?
Posté par Jean dans Réflexion | 6 Commentaires »
10-10-2007
Cirque de la Solitude
Situé en Corse sur le GR 20, entre le Bocca (col) Tumas ginesca et le Bocca minuta.
Posté par Jean dans Géographie | 3 Commentaires »
09-10-2007
Rue des Solitaires – Belleville
Posté par Jean dans Géographie | 1 Commentaire »
08-10-2007
je t’attendais – paindepice
Attente
- Ah, enfin, te voilà, je t’attendais ! Il se fait tard, tu sais. La nuit est tombée depuis longtemps. Ici tout est calme, nous sommes loin de l’agitation des villes. Écoute, on entend juste le bruit du vent et le souffle des mots..
Les années se sont écoulées, je suis restée seule, seule avec nos souvenirs. Quels souvenirs ! Te souviens-tu, nos délires et nos fous rires ? Rappelle-toi les roulades dans les prés, les balades en forêt, les pentes dévalées, rappelle-toi l‘océan…
Je n’ai pas cherché ailleurs cette complicité, je savais qu’elle n’existait pas, impossible : parce que c’était toi, parce que c’était moi… Je n’en ai pas eu envie ; ça aurait été une trahison.
Même à ton ombre, j’ai su rester fidèle. Mais tu ne voulais pas que je t’aime. J’avais compris que je n’étais pas celle que tu espérais. Peut-être m’étais-je trompée ?
Quand tu m’as abandonnée, j’ai bien cru mourir, j’ai cru sombrer mille fois ; combien de larmes ai-je pu verser ? renoncer à toi, c’était renoncer à la vie ; par moments, je devenais folle, et le temps a passé, je me suis résignée et je me suis installée ici, dans ce havre de paix.
Pendant toutes ces années, tu m’as accompagnée, dirigeant mes pas, mes gestes, je n’étais pas tout à fait seule. Je me suis habituée à cette “solitude”, elle est presque devenue mon amie. J’ai dompté le silence, le tic-tac régulier de l’horloge m’est devenu familier. J’ai apprivoisé la nostalgie et la mélancolie.
Approche. Tu n’as pas changé, toujours cette étincelle dans les yeux, toujours ce même regard si profond qui me transperçait quand il se posait sur moi ; et ta bouche, ah, ce qu’elle a pu me manquer, souviens-toi, nos baisers passionnés. Et tes mains, tu t’amusais à les cacher au fond de tes poches, comme si tu avais peur que j’y lise l’avenir.
Bien sûr, je t’aurais dit la souffrance, les tourments, l’alcool, je t’aurais dit la solitude, enfin les femmes, la folie, l’amour encore et toujours.
Mais amour et liberté ne font pas bon ménage, tu aimais tant ta liberté et moi je ne savais que t’aimer.
“Je t’aime encore tu sais…”
Allez, viens, pose ta tête sur mon épaule et tes peines sur mon cœur.
©pain d’épices (13/04/2007)
L’un des textes qui donnent envie de retourner sur ce site.
Posté par Jean dans Paroles de solitaires | 9 Commentaires »
08-10-2007
90) René Char (1907-1988)
Oh la toujours plus rase solitude
Des larmes qui montent aux cimes.
Quand se déclare la débâcle
Et qu’un vieil aigle sans pouvoir
Voit revenir son assurance,
Le bonheur s’élance à son tour,
À flanc d’abîme les rattrape.
Chasseur rival, tu n’as rien appris,
Toi qui sans hâte me dépasses
Dans la mort que je contredis.
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07-10-2007
Solitudine
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06-10-2007
89) Amable Tastu : Rêverie
Alors que sur les monts l’ombre s’est abaissée,
Des jours qui ne sont plus s’éveille la pensée,
Le temps fuit plus rapide, il entraîne sans bruit
Le cortège léger des heures de la nuit.
Un songe consolant rend au coeur solitaire
Tous les biens qui jadis l’attachais à la terre,
Ses premiers sentiments et ses premiers amis,
Calme d’un âge heureux, pure et sainte ignorance,
Amitié si puissante, et toi, belle espérance,
Doux trésors qui jamais ne me seront rendus,
Ah ! peut-on vivre encore et vous avoir perdus !
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06-10-2007
Mon amie la solitude… par Imana.
Maro : Délaissée
Solitude, Oh ma redoutable ennemie, et pourtant tu demeures ma plus fidèle amie, tu es la seule qui ne m’as jamais trahi, la seule qui refuse de me quitter, la seule à m’aimer, à m’aimer sincèrement, purement , profondément. Savais tu que tu es également ma préférée? Toi, qui ne dit point un mot, silencieuse à mes cotés, tu m’observes furtivement sans que je te vois, mais je te sens, oui je sens ta présence partout, tu es d’ores et déja le devenir qui me comble, l’avenir que je redoute!
D’emblée, je me demande si tu t’amuses à me voir souffrir? si tu réalises l’intensité de ton omniprésense, qui m’offense, me blesse, me tue…
Ingrate que je suis ! je tourne le dos à celle qui m’a abrité sous son toit, au moment où j’étais tourmentée, délaissée, perdue! Oh, ma chère, tu dois surement pensé que je ne veux plus de toi, que je rompe avec notre solide et ancienne amitié, que je t’abondonne!
Et bien tu as tort, entièrement tort, parfaitement tort! Es- tu surprise?ça ne t’es pourtant jamais arrivé de te tromper, ta sagacité et ton flair exceptionel te guidaient vers moi quand j’avais besoin de ta compagnie, alors que je présumais niaisement que tout allait bien.C’est plus le cas, Solitude, précieuse Solitude, je te veux encore prés de moi, je veux que tu me protèges, protège moi de ce monde orné de trahison, de haine et de mépris..
En guise de morale, » la solitude est la meilleure amie de l’homme, l’homme le sain, le spontané et le candide » bref, tout comme moi:)
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05-10-2007
28) Charles Aznavour : Ma solitude
Parlé :
Je ris si fort et parle tant
Que tu crois que je suis futile et charmant
A la fois
Car lorsque je te vois
J’ai peur
Et par une étrange pudeur
Ma vie
Te joue avec mon cœur
La comédie
J’ai fait du bruit pour mieux masquer
Ma solitude
Car elle est très lourde à porter
Ma solitude
Lorsque ta main frôle ma main
Que ton regard croise le mien
Pour cacher mon trouble je feins
Une attitude
Alors tu ris et viens combler
Ma solitude
Mais as-tu jamais mesuré
Ma solitude
Sais-tu que je rêve à ce jour
Où tu remplirais pour toujours
Par ta présence et ton amour
Ma solitude
Ma solitude
Posté par Jean dans Chansons | 4 Commentaires »
02-10-2007
Abandon
Le sentiment d’abandon n’est pas une émotion mais un vécu complexe lié à l’expérience d’avoir été abandonné. C’est une impression très profonde porteuse d’une immense tristesse. Très souvent, la tristesse n’est pas ressentie directement. La peur du gouffre qu’elle suscite (tellement elle est immense) ou encore la hantise de la dépression font en sorte que celui qui a cette expérience ancrée en lui fuit la tristesse. C’est ce qui explique la grande angoisse associée souvent au sentiment d’abandon.
L’angoisse n’est pas toujours présente. Elle est cependant stimulée dans certaines situations: moments de solitude, rejet par un être aimé, images évocatrices…
Il n’est pas toujours possible de déterminer si un abandon a réellement eu lieu dans l’enfance. Mais il demeure certain que subjectivement, c’est l’effet que certains événements ont eu sur nous. Les comportements qui ont été perçus comme un abandon se sont produits à une période où nous étions particulièrement vulnérables à ces messages affectifs. De plus, ils provenaient de personnes dont nous étions dépendants au plan affectif.
Le sentiment d’abandon est ancré profondément dans l’être, souvent parce que l’expérience d’avoir été abandonné, négligé ou rejeté a été vécue à un moment crucial du développement. Il peut aussi être fortement imprégné en nous parce que ces expériences se sont répétées sur une longue période.
L’expérience d’abandon nous laisse avec une grande insécurité quant à notre valeur comme personne. Plus ou moins consciemment, nous craignons que ce rejet se répète dans nos relations importantes actuelles. Certains se protègent de cette expérience douloureuse éventuelle en évitant de se lier vraiment. D’autres s’accrochent, en quelque sorte, en ayant sans cesse la peur d’être laissés s’ils osent un tant soit peu être eux-mêmes. D’autres enfin, contre toute logique, font en sorte de provoquer cet abandon tant redouté. Bien que misérables, il leur semble impossible de faire autrement dans une relation qui a de l’importance.
À quoi sert le sentiment d’abandon?
Le sentiment d’abandon est lié intimement au besoin d’être aimé et considéré, c’est-à-dire, de recevoir une confirmation de notre valeur comme personne. Nous attendons cette confirmation des êtres qui comptent le plus pour nous. Au départ, il s’agit de nos parents, mais plus tard, nous le vivons avec les personnes sur qui nous transférons nos parents, c’est-à-dire d’autres personnes qui prennent à nos yeux une valeur parentale symbolique. Il s’agit d’un besoin fondamental qui joue un rôle important sur la solidification de notre identité personnelle.
À cause de cela, le sentiment d’abandon est associée à une grande vulnérabilité, celle qui est liée au besoin fondamental en cause dans cette expérience. La sensibilité à cette vulnérabilité de même que la capacité de nous y donner accès sont des facteurs incontournables dans la résolution de cette problématique.
Le sentiment d’abandon ou la peur d’être abandonné par un être cher nous rappelle donc que ce conflit intrapsychique n’est pas résolu. À chaque fois qu’il survient, il devient une occasion de nous laisser aller aux émotions qu’il contient, particulièrement à la tristesse ainsi qu’à la peur de cette tristesse ou de la dépression. Ceci permettrait d’aller à fond dans le sentiment d’abandon et d’en découvrir les diverses facettes.
De plus, la peur d’être abandonné par une personne nous révèle avec force, l’importance particulière de cette personne et partant, notre dépendance à son égard. Si nous choisissons d’assumer cette dépendance, cette relation constituera une occasion de croissance phénoménale.
Enfin, le sentiment d’abandon est un indicateur de la fragilité de notre valeur personnelle. Il est important de la prendre en considération pour travailler efficacement à notre évolution de ce point de vue.
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02-10-2007
88) Daniel Alexandre Borsetta
Solitude abandon la vie n’est pas si facile
C’est plein c’est vide et ça imite
Les limites de cet impassible rite
Solitude abandon je me sens si con
Mais c’est si bon et c’est si rond
De tout se dire de ne rien se dire
Le long des fleuves tranquilles je me fonds à la mer
Et je rejoins le profond des fonds de mer
Solitude abandon que le sort apporte le ton
Nous connaîtrons les limites de nos faiblesses
Et dépasserons la bêtise que l’on imite
Car c’est si bon de se faire justement peur
De ne plus avoir peur
Et d’ouvrir son cœur
Et même si l’orage éclate intérieurement
Je saurais faire l’éloge
De la mouche qui est venue se poser sur ce papier
Car on enferme pas dans sa bulle l’homme et le jouet
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01-10-2007
Abandon
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01-10-2007
Annaïck Guegan : Abandon
Posté par Jean dans Sculpture | 7 Commentaires »