20-09-2007
20 septembre : ensoleillé
Lu : Il faut toujours une séparation d’avec les autres gens autour de la personne qui écrit des livres. C’est une solitude. C’est la solitude de l’auteur, celle de l’écrit. Pour débuter la chose, on se demande ce que c’était ce silence autour de soi. Et pratiquement à chaque pas que l’on fait dans une maison et à toutes les heures de la journée, dans toutes les lumières, qu’elles soient du dehors ou des lampes allumées dans le jour. Cette solitude réelle du corps devient celle, inviolable, de l’écrit. Je ne parlais de ça à personne. Dans cette période-là de ma première solitude j’avais déjà découvert que c’était écrire qu’il fallait que je fasse. J’en avais déjà été confirmée par Raymond Queneau. Le seul jugement de Raymond Queneau, cette phrase-là : » Ne faites rien d’autre que ça, écrire. » Ecrire, de Marguerite Duras. Folio n° 2754 p. 15
Réflexion : Notre solitude vient-elle de ce que personne ne s’est jamais rendu compte de ce que nous sommes vraiment ? Que notre personnalité reste opaque aux autres ?
Blog : A voir
http://downsea.unblog.fr/2007/09/17/le-garde-du-corps/
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
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