17-09-2007
83) Solitude – Yves Brillon
par quel triste automne
l’arbre fut-il dépouillé
elle coule
coule la rivière
l’eau passe trépasse
et s’use la pierre
je suis seul
face à mon regard
seul
avec ma peine sauvage
qu’il me faut apprivoiservent
souffle de vent
fraîcheur
entre les branches vertes
odeurs fanées
qui doucement
doucement se dispersent
où sont les aurores
où sont les crépuscules
le temps seul est là
déformé
ridicule et je m’évade
je pousse dans le rêve
loin de la rade
ma poupe lourde de sève
le pavillon bat
à la mesure du vent
à la mesure du temps
brusque choc
vibrante ossature
lorsque sur la coque
grincent les déchirures
je suis seul
sur un récif
battant dans le vent
au rythme du temps
mes profondes blessures
seul sous les saules
et se dérobe la blanche épaule
à ma douleur
je regarde la pluie
creuser de ses doigts fins
le sable qui fuit
du creux de ma main
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
4 Réponses à “83) Solitude – Yves Brillon”
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Bonsoir !
Je suis content de te revoir charlie !
Je pense comme toi.
L’idée du sondage est venu quand j’ai réalisé tous les mensonges que j’entendais dans une journée. Sans compter ceux que me entourage reconnaissent avoir dit.
Dernière publication sur Iwazaru 言わざる : Prénom : Unibalde
j’ai dit la vérité à une personne qui me mentait svt (enfin déformait la réalité ce qui est pour moi pareil) et par rapport à moi, le respect que j’ai de moi, je lui ai tjs dit la vérité.
L’estime de soi.
Bonsoir alazeha !
J’ai lu ton poème : la Comédie de la Vie ! Il est autobiographique ? Toi aussi tu te sents seule ?
Ce texte n’est pas de moi et j’en cherche l’auteur. Les miens sont dans la catégorie : Essais .
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bonsoir j’aime assez bien tes poèmes et puis tu parles de solitude on la subit tu as raison bonne continuation !