30-07-2007
68) Ma solitude – Colette Roux
Tu t’approches souvent le soir
tout doucement, à pas feutrés,
tu étends ton manteau noir
qui m’enroule
qui me trouble
qui m’oppresse
et me caresse,
qui m’étonne
et qui me donne
tant d’espoir.
Tu accours du fond des âges,
tu te ris de l’éternité,
d’une âme à l’autre tu voyages,
tu la touches
tu fais mouche,
tu la blesses
et tu la laisses,
tu reviens
et la retiens
dans ton sillage.
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
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