30-07-2007

67) Charles Baudelaire (1821-1867)

070730remembrance.jpgQue diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire,
Que diras-tu, mon cœur, cœur autrefois flétri,
A la très-belle, à la très-bonne, à la très-chère,
Dont le regard divin t’a soudain refleuri?

- Nous mettrons notre orgueil à chanter ses louanges;
Rien ne vaut la douceur de son autorité;
Sa chair spirituelle a le parfum des Anges,
Et son œil nous revêt d’un habit de clarté.

Que ce soit dans la nuit et dans la solitude,
Que ce soit dans la rue et dans la multitude,
Son fantôme dans l’air danse comme un flambeau.

Parfois il parle et dit:«Je suis belle, et j’ordonne
Que pour l’amour de moi vous n’aimiez que le Beau;
Je suis l’Ange gardien, la Muse et la Madonne.»

Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0

2 Réponses à “67) Charles Baudelaire (1821-1867)”

  1. Jean dit :

    Bonsoir !

    Je n’ai pas encore trouvé de témoignage sur la solitude de l’imigré, et que tu es la première à l’évoquer ici. Merci ! Mais j’y reviendrai un jour.

    Dernière publication sur Iwazaru 言わざる : Prénom : Unibalde

  2. Jean, le plaisir était pour moi. Tout ce que je peux dire, sans vers ni rimes, ni peintures. La solitude j’ai connu et je connais. Imagine toi débarquer dans une ville inconnue avec une valise. C’est l’histoire de ma vie depuis 10 ans, une nomade sans attaches. J’essaie de ne pas trop mettre sur la seule personne qui meuble ma vie ces temps ci mais c’est dur.
    A bientôt

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