01-07-2007

48) Solitude – Antoine Grange

  • Ô chère Solitude ! mèr(e) de beaucoup d’écrits
    Qui allège la vie tout comme elle l’alourdit
    Toi qui surprends les gens au plus fort de leur âge
    Ecoutes moi ce soir même si l’heure n’est pas sage.
  • Comment peux-tu oser être si sinueuse
    Que tu paraisses vile aussi bien que joyeuse ?
    Pourquoi t’en prendre à moi et transformer ma vue
    Alors que bien des fois tu étais mon salut ?
  • Car je ne pense pas qu’aider à se morfondre
    Quelqu’un qui par malheur te laisse le corrompre,
    Puisse être une telle joie pour toi qui l’envahis,
    Que l’homme par ta faute se soit déjà trahi.
  • Pour ma part en tous cas, j’ai cessé de pleurer,
    Car cela ne soigne pas tous tes coups répétés.
    J’ai donc pris une plume et écrit quelques lignes
    Et te voilà chassée aussi bien que par Vigne !

Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0

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