04-05-2007
29) Guillaume Apollinaire : Poèmes à Lou
J’écris tout seul à la lueur tremblante
D’un feu de bois
De temps en temps un obus se lamente
Et quelquefois
C’est le galop d’un cavalier qui passe
Sur le chemin
Parfois le cri sinistre de l’agace
Monte. Ma main
Dans la nuit trace avec peine ces lignes
Adieu mon cœur
Je trace aussi mystiquement les signes
Du grand bonheur
O mon amour mystique, ô Lou, la vie
Nous donnera
La délectation inassouvie
On connaîtra
Un amour qui sera l’amour unique
Adieu mon cœur
Je vois briller cette étoile mystique
Dont la couleur
Est de tes yeux la couleur ambiguë
J’ai ton regard
Et j’en ressens une blessure aiguë
Adieu, c’est tard.
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
Une Réponse à “29) Guillaume Apollinaire : Poèmes à Lou”
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Apollinaire et non Appolinaire !
Superbe Poème !
Tout à fait ! Merci ! Mais j’ai quelques problèmes avec mon blog depuis quelque temps : ainsi dans mon titre » temps » était devenu » tremps «