30-04-2007
Solitude, de Fabrice
Solitude est programmée
Au creux de la peau au bord de l’été
Au bout des doigts qui s’engourdissent
Dans la fièvre des corps qui s’alourdissent.
Solitude fait la légère
Dans les tours, les bistrots et les guêpières
Dans les salons dans les tourbières
Au creux des mots qui frôlent les guerrières.
Solitude n’a qu’une loi
Et c’est pour toi qu’elle s’installe là
Mange ta vie entre ses doigts
Elle s’offre pour un amour sans joie.
Solitude est une putain
Elle prend toujours mais ne donne rien
Elle laisse les tables vides
Et puis elle te barbouille de rides.
Mon avis : Grosse colère. J’aimerais bien connaitre son blog. Il a laissé ce texte dans un commentaire.
Publié par Jean dans Vacuité | RSS 2.0
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