15-04-2007

Ostracisme

En Grèce, des tessons d’argile (ostrakon) sur lesquelles on écrivait le nom d’une personne trop riche ou trop puissante devinrent un moyen d’isoler un individu. Privée de son réseau social, la personne ostracisée était coupée des bases sociales de la richesse. Là se trouve le fondement historique de ce qui est maintenant un obiter dictum (diction) dans le mouvement d’intégration communautaire: le véritable handicap, c’est l’isolement. Cet exemple peut aussi servir d’appui aux études de l’institutionnalisation, en confirmant que la vulnérabilité d’une personne vient de l’absence de relations sociales.

DAVE DRISCOLL, « Philia: l’économie et l’esprit du don« , L’Agora, vol 10, no 2

Publié par Jean dans Histoire | RSS 2.0

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